Le voyage d’IBK à Paris … est annoncé dans la foulée des sorties de l’opposition sur son bilan. Peut on considérer cette action diplomatique d’envergure comme une claque à la team politique menée par Soumaila Cissé ?
Le Chef de l’Etat sera en voyage chez son homologue Français à partir du 20 jusqu’au 24 octobre 2015 pour une visite d’État . Cette première pour le Mali en Hexagone est une prouesse politique qui donne un bol d’air à Mandé Bourama après les récentes sorties de l’opposition. Depuis la maison des ainés , c’était l’URD qui ouvrait les hostilités le 19 Septembre mettant en avant le manque de vision du pouvoir. La myopie politique d’IBK a été aussi évoquée par le PARENA de Tieblen Dramé le Vendredi 09 octobre, alors accompagné de certains cadres du parti dont le SG Djiguiba Kéïta dit PPR où l’affaire des tracteurs surfacturés était mise à nu.
En plus d’avoir décliné l’offre de débat contradictoire, le gouvernement s’est attelé à ce voyage qui va peser beaucoup pour le Mali : plus de 10 ministres selon des sources informées iront à Paris. La délégation sera composée d’opérateurs économiques en plus de chercheurs, journalistes et acteurs de la société civile. Cette « démonstration » du locataire de Koulouba est la manifestation d’une volonté politique qui peut être traduite ainsi : le chien aboie, la caravane passe.
Le voyage pompeux en Chine durant Septembre 2014 est resté dans les esprits et force est de reconnaitre que la mouvance s’est voulue discrète. Un forum sur le secteur privé malien permettra de t de booster l’économie en plus de la rencontre à l’Organisation pour la coopération et le Développement Économique (OCDE). Pas mal de facteurs qui mettent en position favorable le pouvoir dans son baromètre où il croise le fer avec l’opposotion.
IBK sait que son mandat est arrivé à moitié et il ne doit se rater s’il veut remplier en 2018. Cela ne peut se faire que s’il réussit politiquement en plus d’impacts sociaux économiques montrant la prise en compte des préoccupations du peuple. Evidemment au détriment de l’opposition politiquement parlant.
