L’association malienne pour le relèvement du taux de participation aux élections (AMRTPE) a organisé du 23 au 24 novembre 2017, un atelier pour le lancement du projet de Sensibilisation sur la prévention et la mitigation des violences liées aux élections et la mise en place des médiateurs électoraux. C’était au Grand Hôtel de Bamako, sous la présidence du ministère de l’administration et des Collectivités territoriales.
Une initiative de la société civile à travers l’association malienne pour le relèvement du taux de participation aux élections (AMRTPE). Le projet sur la « prévention et la mitigation des conflits et violences liés aux élections » a été financé par la Minusma et le Canada. L’objectif dudit projet est d’apporter un appui à la finalisation et validation d’une stratégie et d’un plan d’appui à la prévention des conflits et violences liés aux élections. Le président de l’AMRTPE, Bissiri Coulibaly, a expliqué que le projet va contribuer à la consolidation de la démocratie et à la gouvernance participative à travers le renforcement des capacités des acteurs nationaux.
Plus loin, il dira que le projet intègre essentiellement les activités de prévention de conflits et de renforcement du dialogue ainsi que celles liées à la sensibilisation et à l’éducation civique dans le but de promouvoir la participation citoyenne et d’assurer l’intégrité du processus électoral de manière non violent et apaisée. Ce projet comporte trois phases au dire du Président. Il s’agit d’abord de la formulation d’une stratégie nationale de prévention et mitigation des conflits et violences liés aux élections en période électorale au Mali. Ensuite, l’identification et formation des futurs médiateurs soit 200 qui seront déployés dans les chefs-lieux des 56 cercles du Mali à raison de trois médiateurs par cercle.
Enfin, la mise en place de mécanismes de veille et de prévention des conflits au niveau de chaque commune du pays et d’une situation room électorale au niveau de Bamako à l’approche des élections ainsi que l’organisation de sessions de dialogue entre les différents acteurs. Pour le représentant de la Minusma, Frante Mesidor ce projet est la résultante des conclusions issues de la mission d’évaluation des besoins électoraux dépêchée au Mali du 17 au 28 avril par le Secrétaire Général des Nations Unies. Selon lui, le projet s’avère également la matérialisation des conclusions des ateliers de réflexion avec la classe politique et les acteurs sociaux.
Dans son discours d’ouverture, le représentant du ministre de l’administration territoriale et des Collectivités, Ichaka Mariko, a félicité l’AMRTPE pour cette initiative ainsi que les partenaires pour leur soutien à la réalisation de ce projet. Ainsi, il a rassuré sur l’engagement de son département à accompagner les initiateurs du projet dans leur mission pouvant permettre la consolidation de la démocratie.
Ousmane Baba Dramé
Source: Le Républicain