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Violences électorales en Guinée

Sept personnes ont été tuées en Guinée depuis jeudi 8 octobre.

 Manifestation foule protestation opposition guinéenne

A la veille des élections qui auront lieu dimanche 11 octobre, les deux principaux camps se vouent une haine sans détour.

La situation en Guinée est de plus en plus explosive alors que le pays s’apprête à voter, dimanche 11 octobre, pour choisir son prochain président.

 

DEUX JOURS D’AFFRONTEMENT À CONAKRY

Les violences qui ont éclaté jeudi à Conakry entre partisans du chef de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, et le président sortant, Alpha Condé, ont fait deux morts. Elles se sont poursuivies vendredi à l’initiative des deux camps, avec de nombreux actes de vandalisme.

 

CINQ MORTS DANS L’EST DU PAYS

Des affrontements entre militants des deux partis ont également éclaté jeudi soir, dans l’est du pays, dans la sous-préfecture de Banankoro. Le bilan s’élève à cinq morts, des dizaines de blessés par balle et des maisons brûlées.

 

DÉGRADATION DE LA SITUATION

Après une campagne relativement apaisée, la tension est brusquement montée autour du report du scrutin exigé par l’opposition et rejeté par le président, avec les ultimes meetings des principaux candidats.

« On a vu depuis hier (jeudi) une dégradation de la situation sécuritaire », s’est alarmé le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas.

Il a exhorté les autorités à « assurer que les Guinéens puissent sortir le dimanche 11 octobre et aller exprimer leur voix librement sans intimidation, sans violence, sans menace », ainsi que les leaders politiques à « prendre leurs responsabilités ».

Auparavant, il avait rendu visite au chef de l’opposition, qui a de nouveau exigé jeudi un report, afin de permettre une révision sous supervision internationale des listes électorales qu’il estime truquées, pour conjurer une « mascarade électorale ».

« Sinon, on n’acceptera pas les résultats et je mobiliserai avec tous les autres candidats la population pour refuser », a prévenu Cellou Dalein Daillo.

 

LE FACTEUR ETHNIQUE

L’opposition entre les deux principaux candidats à l’élection présidentielle n’est pas que politique. Elle recoupe aussi une fracture ethnique qui traverse et divise la société guinéenne. Alpha Condé et Cellou Dalein Daillo sont issus des deux plus grandes ethnies du pays qui sont aussi traditionnellement opposées : les Malinkés pour le premier, et les Peuls, pour le second.

LAURENT LARCHER

 

Source: la-croix.com

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