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Violences basées sur le genre : Trois jours de formation initiés par RIPOD

Hier, mercredi 11 décembre, les membres du Réseau islam population et développement (RIPOD) s’étaient réunis au centre de formation des Collectivités territoriales de Kati (CFCT). La raison de cette rencontre visait à tenir une formation de trois jours sur la thématique de « violences basées sur le genre ». Financée par Plan Mali et Global média campagne (GMC), la formation est organisée par les membres du RIPOD. Les travaux d’ouverture ont été marqués par la présence du secrétaire général du RIPOD, Salam Traoré, en compagnie de la représentante de Plan Mali, Fatoumata Ibrahim Samaké, voire celle du GMC, Oumou S Touré….

 

En vue d’enseigner et de sensibiliser les leaders religieux, mais aussi, les femmes et les hommes, cette formation a été initiée et organisée par les membres du Réseau islam population et développement, RIPOD. Les participants membres du RIPOD sont venus de Ségou, Sikasso, Koulikoro et de Bamako pour assister aux trois jours de formation. À cet effet, ceux-ci seront outillés sur la thématique de « violences basées sur le genre ». Dans son intervention, le secrétaire général du RIPOD, Salam Traoré, a spécifié que le réseau islam s’attache toujours aux sujets qui sont en rapport avec la famille, les enfants, et les femmes. Aussi, celui-ci souligne l’intérêt et la prépondérance d’apercevoir les leaders religieux chrétiens et musulmans se pencher sur des sujets liés aux « Violences basées sur le genre ». « Les leaders religieux doivent accepter de dire leurs pensées sur des questions de femmes et des enfants. En se prononçant sur ces questions de protection des droits de femmes et des enfants, ils (leaders) doivent se focaliser sur le contenu du saint coran pour éclairer les gens », nous précise Salam Traoré qui annonce que le RIPOD intervient dans beaucoup de domaines et, principalement, sur des questions islamiques et de populations. D’après lui, les hommes et les femmes vont ensemble et les uns étant faits pour les autres. Pour lui, que l’on soit homme ou femme, toute personne a droit à la protection de sa vie, sa religion, son intégrité physique, tout comme ses richesses. Les propos de M. Salam, maintiennent avec franchise que les femmes et les enfants ont des droits qui doivent être protégés. Sans détour, le secrétaire général du RIPOD finit par montrer au public que les violences faites à l’égard des femmes et des enfants sont, du point de vue religieux, inacceptables. La représentante du Plan Mali, Fatoumata Ibrahim Samaké, quant à elle, estime que sa structure a voulu financer la formation dans l’optique de sensibiliser les leaders musulmans et chrétiens sur les différentes thématiques liées à la violence basée sur le genre. Selon elle, la religion occupe une place importante dans la société malienne. Poursuivant ses mots, Fatoumata tenait à expliquer que les religieux ont un grand rôle à jouer dans l’abandon de ces violences basées sur le genre au Mali. Avant de finir, elle rappelle que le financement de cette formation s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme qui ont été lancés dans le but de lutter contre les violences basées sur le genre. Outre cela, dit-elle, les participants seront aussi formés sur des bonnes manières d’utiliser les réseaux sociaux. Pour sa part, la représentante du GMC, Oumou S Touré, explique les dangers liés à l’utilisation de certaines informations des réseaux sociaux. Pour elle, c’est dans le but d’éradiquer les violences faites aux femmes et aux enfants que cette activité a été organisée. Pour le maire de Kati, Yoro Ouologuem, les femmes ont des droits qui méritent d’être protégés par tous. Devant son public, le maire a tenté de convaincre : « il ne suffit pas d’aller à l’école pour comprendre ou voir les violences qui se passent de nos jours à l’égard des femmes et des enfants. Nous sommes tous au courant de ce qui se passe actuellement à propos de ces violences. Les femmes jouent un rôle très important dans notre société. Elles ne méritent pas ces violences et doivent être protégées », nous confie-t-il.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

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