Dans un rapport publié récemment, le Système des Informations sur les violences Basées sur le Genre (GBVIMS) a souligné que le Mali a analysé 2 965 cas de violence basée sur le genre en 2018. Parmi lesquelles, souligne le rapport, figurent 59% de cas de violences sexuelles.
Pour mieux préciser, l’organisation a mentionné que ce taux de 59%, représente près de 41% des cas d’agressions sexuelles et 18% des cas de viol avec pénétration, 14% des cas d’agression physique, 12% de déni de ressources, 9% de violence psychologique et 6% de mariage forcé.
Quant aux cas de 2019, l’organisation mentionne 3 330 cas de violence basée sur le genre avec une prédominance de violences sexuelles de 57% dont 12% de viol. De toute évidence, ces statistiques de nature gravissime donnent froid au dos.
Pour rappel, le système des Nations Unies pour lutter efficacement contre ce fléau, a décrété chaque 25 novembre comme la journée internationale de l’Elimination de la Violence contre les Femmes avec comme couleur orange sous le nom ‘’Orange Day’’ qui veut un monde meilleur pour les femmes et les filles.
A l’instar de la Communauté Internationale, le Mali a célébré cette journée le 25 novembre dernier, à travers un programme d’activités riche en d’information et de sensibilisation sur le VBG pendant 16 jours. Ce programme d’activité doit prendre fin le 10 décembre prochain.
Par Mariam SISSOKO