La problématique de l’éducation devient de plus en plus accentuée dans nos différentes contrées. Cela relève en grande partie de l’insécurité régnant sur nos toits. Or, nul ne peut espérer un monde meilleur sans une éducation de qualité.
Il faudrait alors, nonobstant les nombreux crépitements d’armes sur nos territoires, tout mettre en œuvre pour assurer aux enfants une éducation de qualité. Il est généralement admis que l’éducation constitue un des droits inaliénables à tous les enfants. Cela traduit alors l’idée que sous aucun prétexte il ne doit être porté atteinte à ce droit. Les réalités du monde imposent une tout autre posture qui fait que les violations de ce droit passent inaperçues, comme s’il s’agissait d’une chose de moindre importance. Les autorités observent partout un silence de mort sur la privation des enfants de ce qui leur est considéré comme inaliénable dans les principes. Au Mali, nous ne sommes pas sans savoir qu’il y a près de 700 écoles fermées dont les élèves se trouvent depuis des années à la maison sans possibilité d’étudier. Cette situation relève en grande son partie de la guerre terroriste, voire inter ethnique, qui s’empare du nord et du centre du Mali. Depuis la montée en puissance du terrorisme au nord du Mali, des écoles sont restées fermées. La voix des son armes a fait taire tous les droits dans ces zones. Pour rappel, depuis les événements de 2012, beaucoup de parents ont décidé de devenir des réfugiés de guerre avec leurs enfants, faisant que la plupart de ces enfants sont restés depuis lors son sans aucune possibilité d’étudier. Certaines écoles ont reçu la visite malencontreuse des terroristes qui ont brulé tous les dossiers des écoliers. Cela reste de même pour la région de Mopti où la guerre inter-ethnique ne connait aucun répit. Cette année, à la date du 2 octobre 2018, le Premier ministre s’est rendu dans cette zone pour la réouverture des classes qui ont été rapidement refermées après son départ par l’intervention de son bandits armés qui ne veulent point entendre cela de cette oreille. Alors, ils ont revendiqué la fermeture de ces classes sous peine de tuerie de toute personne s’entêtant de les rouvrir. Pire son encore, la rentrée scolaire 2018-2019 a débuté avec une série de mouvements de grèves des promoteurs des écoles secondaires privées réclamant leurs bourses et demie-bourses de l’année écoulée.
Source: Le Pays