Réunis au sein d’une association appelée Association des Chauffeurs de l’Administration d’Etat (ACAE), les chauffeurs des administrations réclament désormais une amélioration de leurs conditions de vie. Une condition de vie qu’ils jugent très maigres.
Selon Mohamed Samaké président de l’Association des Chauffeurs de l’Administration d’Etat (ACAE), cette association n’est ni syndicaliste encore moins révolutionnaire mais elle consiste tout d’abord à prôner l’union entre tous les chauffeurs du Mali d’une part et de réclamer leur droit de manière civique d’autre part afin que les chauffeurs puissent vivre noblement de leurs activités : « Nous sommes très simples. Nous voulons juste faire entendre notre voix à l’Etat que nous aussi nous voulons une amélioration des conditions que nous méritons je pense. Donc c’est une manière pour nous de s’unir autour de l’essentiel qui est de réclamer nos droits ensemble et de s’entre aider. Donc, nous sommes pacifique » a ainsi déclaré M. Samaké.
Une réclamation que beaucoup d’autres chauffeurs trouvent très justes : « un chauffeur est quelqu’un à qui vous confiez votre vie au cours d’un voyage pendant tout le long du trajet et dans notre pays vous trouverez qu’un chauffeur a l’un des plus bas salaires, c’est vraiment dramatique » reconnait aussi M. Ballo chef de protocole au ministère de l’Energie et de l’Eau.
Toutefois, les chauffeurs sont plus que jamais décidés à se donner la main derrière cet objectif : « On ne peut faire rien tout seul, donc il faut se donner la main. Au paravent, nos grands frères ont mené ce genre de lutte à travers des associations et nous aussi nous voulons faire de notre mieux pour que ce métier noble puisse nourrir son homme comme il le faut » ajoute M. Mohamed Samaké.
En effet, l’ACAE est une association dont le siège social se trouve à Bamako dans l’enceinte du ministère de l’Administration Territoriale.
Amadou Kodio
La Lettre du Mali