Lundi 7 janvier 2019, le président de la banque mondiale, Jim Jon Kim, a annoncé dans un communiqué rendu public sa démission à la tête de cette institution financière. Une décision qu’il justifie par son avis de s’orienter vers des sociétés engagées pour la cause des pays en développement. Cette démission entre en vigueur à partir du 1er février 2019. La directrice générale de l’institution sera appelée à assurer l’intérim.
Dans un communiqué en date du 07 janvier 2019, le président de la banque mondiale a annoncé sa démission prévue pour le premier février 2019. Cette décision tombe juste quatre ans avant la fin de son second mandat à la tête de cette institution financière. Comme motif de ladite décision, Jim Jong Kim explique dans son communiqué sa volonté de rejoindre « une société » afin de se focaliser « sur les investissements dans les infrastructures dans les pays en développement ».
Toutefois, le président démissionnaire se dit satisfait des six (6) ans passés à la tête de cette institution internationale : « Cela a été un grand honneur que de servir en tant que président d’une institution remarquable, forte d’un personnel passionné dédié à leur mission qui est d’éliminer l’extrême pauvreté de notre vivant. » À ses dires, il n’y a pas que le travail de la banque qui prime, l’engagement pour la cause des démunis dont le nombre ne cesse de s’augmenter dans les pays en développement doit également constituer les priorités. C’est dans cette optique qu’il écrit dans son communiqué : « Le travail de la banque mondiale est plus important que jamais alors que les aspirations des pauvres progressent dans le monde et que les problèmes comme celui du changement climatique, des épidémies, des famines et des réfugiés continuent de croître en ampleur et en complexité. »
Cela étant, il faudrait s’attendre à ce que la directrice générale de la banque mondiale, Kristalina Georgieva, assure l’intérim et cela, dès le premier février 2019, date d’entrée en vigueur de la démission du président de ladite institution.
Djeneba Touré, stagiaire
Source: Le Pays