La question a été abordée ce mardi 14 janvier à Bandiagara par le gouverneur de la région. Le Président de la Transition, l’a aussi annoncé lors de sa présentation des vœux aux forces vives de la nation la semaine dernière.
Le colonel major Olivier Diassana, gouverneur de la région de Bandiagra, a assuré que toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement du processus de désarmement. Le chef de l’exécutif régional a exhorté les groupes d’auto-défense de rendre leurs armes quand les opérations vont commencer. Tout en rassurant que « ceux qui le souhaitent et qui répondent aux critères vont intégrer l’armée ». Quelques jours avant cet appel du gouverneur, le président de la transition l’avait aussi annoncé lors la cérémonie de présentation des vœux aux forces vives de la nation. À Bandiagara, la nouvelle est diversement accueillie au sein de la population. Certains la saluent et pensent qu’elles pourraient mettre un terme à l’insécurité. Alors que d’autres pensent le contraire et ne sont pas favorables au désarmement des groupes d’auto-défense.
Ce n’est pas la première fois que le désarmement des groupes d’auto-défense est annoncé au Mali. En 2019, le président Ibrahim Boubacar Kéita s’était engagé à désarmer les milices d’auto-défense présents sur le territoire. Un engagement qu’il n’a pas pu tenir. Rappelons que, le désarmement des groupes armés fait partie des recommandations du dialogue inter-malien tenu en 2024.
Le sujet divise des habitants
Les habitants de certaines loclités du centre ne partagent pas tous cet avis. Si certains encouragent les autorités dans ce sens, d’autres pensent que les groupes d’auto-défense assurent la sécurité des populations.