Avec les nouveaux éléments, dont elle dispose, la justice malienne vient de renouveler, auprès des autorités ivoiriennes, sa demande d’extradition de Karim Keïta, cité dans le dossier de la disparition de notre confrère Birama Touré.
Après l’inculpation du général Moussa Diawara, ex-DG de la Sécurité d’Etat, pour « complicité d’enlèvement, de séquestration », par le procureur du tribunal de première instance de la commune IV du District de Bamako, et son placement sous mandat de dépôt au camp I de la gendarmerie, dans le cadre de la disparition – jusque-là inexpliquée de notre confrère Birama Touré – l’extradition de Karim Keïta, fils de l’ex-président IBK, cité dans ce dossier – serait imminente, a-t-on appris de sources bien informées.
Selon elles, depuis jeudi 29 juillet 2021, les autorités judiciaires semblent avoir donné un coup d’accélérateur à la procédure d’extradition de l’ex-président de la Commission Défense de l’Assemblée nationale.
Après le mandat d’arrêt international lancé, 05 juillet dernier contre lui, le gouvernement ivoirien n’a pas donné suite à la requête de la justice malienne.
Répondant à la question d’un journaliste, Mr Coulibaly, porte-parole du gouvernement ivoirien disait : « Le gouvernement n’a pas encore réagi face à la requête de la justice malienne ».
Selon une source judiciaire, qui s’est confiée à Jeune Afrique, « les langues se sont déliées et des éléments nouveaux ont permis des avancées non négligeables » dans ce dossier.
Selon Reporters Sans Frontières, Birama Touré aurait été arrêté, puis détenu, des mois durant, dans une prison secrète de la Sécurité d’Etat, dirigée à l’époque par e général de division Moussa Diawara.
Pour la justice malienne, les éléments nouveaux, dont elle dispose nécessite l’extradition au Mali de Karim Keïta. Afin qu’il soit entendu.
Oumar Babi
Source: Canarddechaine