Aujourd’hui, l’utilisation de l’internet fait partie du quotidien de la majorité de la population, partout dans le monde particulièrement dans notre pays. Avec l’avènement des Smartphones connectables, son usage a connu un accroissement intense. Vieux, jeunes, adultes et enfants, ont tous les yeux plongés sur l’écran 24H/24. Même constat, dans tous les pays du monde, dont les moins développés comme le notre. Cela, à tel enseigne que la question suivante mérite d’être posée : aujourd’hui, peut-on vivre sans internet ?
Aujourd’hui, l’usage de l’internet a dominé le quotidien de presque tous les Maliens. De ce fait, à tous les moments de la journée les sites, les réseaux sociaux et autres espaces d’échanges et de rencontres sont pris d’assaut par des internautes de tous les âges. Si autrefois, les uns et les autres se bousculaient dans les cybercafé et secrétariats publics, de nos jours chacun se débrouille avec son Smartphone, pour naviguer partout et à tout moment. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, le net est devenu le moyen favori de communication pour les religieux. Ceux-là mêmes qui déconseillaient l’utilisation des outils des occidentaux . On y trouve autant les versets du Coran que les percepts de la Bible. S’y ajoutent, les sons de prêches, de chants et de conseils religieux.
Sur un tout autre plan, les sites et réseaux sociaux facilitent toutes sortes de recherche. Notamment pour les étudiants.
« Parce que la plupart de nos activités à la Faculté sont liées à l’internet. La vie éducative d’aujourd’hui passe par ce moyen de communication. Sur les réseaux sociaux tels que Watsapp, viber… les professeurs mettent nos leçons pour que les étudiants puissent les télécharger, parce que dans l’amphi avec plus de 3000 étudiants cela n’est pas évident sans internet. Moi personnellement, maintenant je ne peux pas vivre sans internet car mes loisirs, mes études et même mes communications passent par cela» soutient Gaoussou Traoré, étudiant à la Faculté de Médecine.
Abondant dans le même sens, Sidi Diarra, tailleur de profession, affirme que c’est très difficile de nos jours de vivre sans internet. Il estime que sans internet il est difficile, sinon impossible d’entreprendre quelque chose de potable. Selon lui, de nos jours le net est à la fois un outil de travail et de divertissement. «Quand je suis de mauvaise humeur, une fois que je me connecte sur les réseaux sociaux je change automatiquement d’humeur ». Au-delà des avantages distractifs, Sidi Diarra, tire un profit commercial du net. Selon lui, en tant que tailleur, il témoigne : « une fois que je termine de coudre un habit, je le poste sur Facebook et sur le champ je reçois des appels et des commandes. Et grâce à l’internet, précisément Facebook j’ai eu beaucoup d’opportunités, donc je dirai que c’est énormément difficile de nos jours de vivre sans internet ».
Kôkè Coulibaly, chauffeur dira que l’internet est à la base de tout aujourd’hui parce que grâce à l’internet il a eu des relations dans son travail. Il a confié que l’internet l’a permis de lier des relations d’affaires avec d’autres de l’extérieur du Mali. « J’ai eu des voitures, de l’argent et beaucoup de choses grâce à l’internet. Mon travail est lié à l’internet parce que quand je fais des livraisons, le chèque est validé via internet. Pour moi on ne peut plus vivre sans le net » affirme-t-il.
Mais ces avis ne sont pas partagés par Assitan Coulibaly, une commerçante qui affirme qu’on peut vivre aujourd’hui sans internet. Pour cela, elle prend l’exemple sur elle-même, qui n’a ni d’ordinateur, de Smartphone ou de téléphone pour se connecter. « Je mène ma vie comme je le souhaite et je me sens bien dans ma peau. Donc la vie n’est pas liée à l’internet ». Toute une histoire au sujet de l’internet.
Par Mariam Sissoko
Par Le Sursaut