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Union Africaine : Abdoulaye Bathily, candidat à la présidence de la commission

Le professeur Abdoulaye Bathily a annoncé sa candidature à la tête de la Commission de l’Union Africaine. C’était lors d’une conférence de presse tenue à la Maison Africaine, le mardi, 13 décembre 2016.

Abdoulaye Bathily representant special adjoint minusma nord mali

Un appel de cœur, une exigence de l’unité Africaine mais aussi une volonté de contribuer à l’avancement de l’Afrique a dit le professeur Abdoulaye Bathily dès sa prise de parole. Il a rappelé les problèmes qui se posent aujourd’hui à l’Afrique mais aussi, les défis qui l’attendent. Selon le professeur Bathily, l’Union Africaine ne peut pas se substituer aux gouvernements. Il a indiqué qu’il est urgent d’identifier les problèmes rapidement de ce continent et trouver des solutions idoines dans un monde qui bouge beaucoup.

Pour lui, il faut aller à l’intégration pour accélérer le développement, prendre en compte les préoccupations de la jeunesse afin de créer des emplois. Aussi, il a fait savoir qu’on ne peut pas parler de sécurité sans tenir compte d’une solution globale de la sécurité. Selon l’historien, il faut que tous les pays s’engagent ensemble pour une paix durable. Car, pour lui, la question de la sécurité est une dimension transversale. Aussi, le conférencier a relevé qu’il y a une complainte comme quoi l’Union Africaine n’est pas proche des populations.

Alors, il a promis une fois élu, de faire en sorte à ce que l’Union Africaine soit proche des populations. Le conférencier a également indiqué que l’organisation a besoin de réformes importantes pour rendre l’outil à la mesure des attentes. Il a rappelé qu’en 2007, il y a eu un audit pour rendre performante l’organisation mais que la volonté politique n’a pas suivi. Il a donc souhaité une volonté politique pour rendre plus dynamique l’organisation. Il a évoqué la problématique du financement de l’organisation et dira que sa marche dépend de l’extérieur.

Pour ce faire, il a rappelé la proposition de Paul Kagamé et dira que ceci mérite d’être soutenue à savoir que chaque pays réserve 0, 2% de ses importations en transférant ces fonds à l’organisation afin qu’elle puisse financer des programmes et assuré son fonctionnement. Concernant les relations partenariales, le conférencier dira que l’Afrique doit revoir ses relations avec le reste du monde. Et, pour ce faire, il dira que ceci demande un travail collégial avec tous les pairs en définissant clairement ce que nous voulons.

En réponse à certaines questions à savoir la le problème de l’alternance démocratique en Afrique, le conférencier dira que toute l’Afrique est dans une phase transitoire et qu’il faut une persévérance pour amener la démocratie totale en Afrique. Selon lui, toutes les identités doivent être reconnues comme droits intégrés à la nation et que tous les acteurs acceptent d’aller aux actes concrets et y concours pour aller à la démocratie. Au professeur d’ajouter que la démocratie est une condition nécessaire à la stabilité et le développement.

Part ailleurs, il dira qu’aujourd’hui il faut faire attention aux réseaux mafieux qui s’infiltrent dans la politique. Pour lui, il urge de répondre à certaines questions à savoir : quelle nouvelle économie ?, comment gagner la paix ?, la bonne gouvernance, sont pour lui, autant de préoccupations qu’il faut régler rapidement. Selon lui, il est nécessaire de définir le rôle que l’Afrique va jouer dans cette globalisation. Là, le professeur dira que l’Afrique n’a pas encore une stratégie par rapport aux autres et qu’il est nécessaire de créer des conditions de négociations par rapport au reste du monde.

Fakara Faïnké

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