Le 13 avril, un accident mortel survenu à Séoulassi un village de la commune rurale de Somo, situé sur l’axe Tominian-San dans le cercle de San, faisait 2 morts et 55 blessés, dont 13 dans un état grave. Cinq jours plus tard, la route a encore tué. Cette fois, sur l’axe San-Bla.
L’accident s’est produit le 18 avril aux environ de 19H 45 dans le village de Biansc. Le bilan est là aussi de deux personnes tuées, 9 blessés dont 4 dans un état grave. Un cheval a été également tué. Deux charrettes sont carrément endommagées alors que le bus impliqué dans l’accident a subi des dégâts matériels importants. Les deux personnes décédées faisaient partie des occupants des charrettes. L’accident a impliqué un car de transport en commun circulant dans le même direction vers Bla. Mais la responsabilité de l’accident incomberait au conducteur d’un camion citerne venant en sens inverse, donc vers San. Il aurait lancé des jeux de phares perturbant ainsi la visibilité du chauffeur du bus qui a fini par percuter violemment les deux charrettes se trouvant devant lui.
Les blessées ont été évacuées au centre de santé de référence de San et les deux morts à la morgue de la même structure sanitaire. Le non observation des règles de la circulation routière et l’excès de vitesse sont une nouvelle fois en cause. Des enquêtes sont en cours à la brigade territoriale de la gendarmerie de San pour établir les circonstances exactes du drame.
Lutte contre le paludisme :
La victoire contre le fléau nécessite l’investissement de tous
Notre pays, à l’instar de la Communauté internationale, célébrera la 9è éditions de la Journée mondiale et la Semaine nationale de lutte contre le paludisme ce 25 avril sur le thème : « En finir pour de bon avec le paludisme ». L’annonce a été faite, par le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans notre pays, le Dr Cheichna Oumar Coulibaly. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a animée dans les locaux de l’Organisation en présence du directeur du Programme national du lutte contre le paludisme (PNLP), le Dr Diakardia Koné, du représentant de la direction nationale de la santé, le Dr Karim Sidibé, et du Dr Issiaka Sagara, chercheur au Centre de recherche et de lutte contre la malaria. La conférence avait pour but de présenter le rapport 2015 de l’OMS et la situation de la lutte contre le paludisme dans notre pays.
Cette lutte est une priorité pour les plus hautes autorités comme en atteste l’adhésion de notre pays à plusieurs initiatives internationales, notamment la mise en place au programme national de lutte contre le paludisme en 1993 ; l’initiative Roll Back Malaria/ Faire reculer le paludisme en 1999 ; les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en 2000 ; la couverture universelle aux interventions de lutte contre le paludisme suite à l’appel du Secrétaire général des Nations Unies en 2008.
Economie et finances
Le FMI salue les performances du Mali
Une mission du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Lisandro Abrego, a eu des discussions avec les autorités maliennes du 4 au 19 avril à Washington, DC au titre de la cinquième revue du programme économique et financier du gouvernement appuyé par le FMI dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC).
A l’issue des discussions, Lisandro Abrego a jugé que « l’économie du Mali a continué sa forte performance en 2015. Le PIB réel a enregistré une croissance de 6%, soutenue par une forte performance dans les secteurs de l’agriculture et des services, alors que l’inflation est restée faible à 1%. La mise en œuvre du gouvernement, appuyé par la FEC, est restée bonne et le Mali a atteint tous les objectifs quantitatifs, souvent avec de grandes marges. Les recettes fiscales ont augmenté de 1,75% du PIB, dépassant confortablement l’objectif du programme et permettant une réduction du déficit public global à 1,8% du PIB. L’objectif relatif au solde budgétaire de base a été atteint avec une marge importante, conduisant à un surplus de 0,5% du PIB. D’autres objectifs du programme ont également été observés, y compris le plancher sur les dépenses prioritaires, à savoir, les dépenses sur ressources intérieures pour l’éducation, la santé, et le développement social »
La mission « salue les progrès réalisés, y compris au cours du premier trimestre de 2016, dans la mise en œuvre des réformes structurelles, en particulier dans le domaine de la gestion des finances publiques. La plupart des repères structurels fixés pour le programme de la cinquième revue en été observés, bien qu’avec des retards, et des progrès ont également été réalisés quant à l’amélioration de l’administration fiscale et dans la mise en œuvre des réformes du secteur financier ».
Toujours selon le FMI, « les perspectives économiques pour 2016 sont favorables. La croissance du PIB réel devrait rester robuste à 5,3% tandis que l’inflation devrait rester à environ 1%. Cependant, les perspectives sont sujettes à certain risques provenant principalement de la fragile situation sécuritaires du Mali ».
« La mission salue par avance le loi de finances rectificative, qui vise une augmentation des recettes fiscales de 0,75% du PIB et un déficit budgétaire global de 4,25% du PIB. Ce budget crée de l’espace pour des dépenses supplémentaires pour mettre en œuvre l’accord de paix de 2015, et intègre davantage d’investissement public et de dépenses de sécurité. La composante structurelle du programme comprend des mesures visant à soutenir la croissance des recettes et à renforcer la gestion des finances publiques, ainsi que d’autres mesures visant à soutenir la croissance économique viable à long terme et la réduction de la pauvreté ».
Source: Le 26 Mars