Un mois après la suspension de sa coopération militaire, Paris a annoncé, ce vendredi 2 juillet, la « reprise de la coopération opérationnelle entre l’opération Barkhane et les Forces armées maliennes». Cette reprise des opérations militaires conjointes soulève un tollé général sur les réseaux sociaux. Car, on se rappelle que l’annonce de sa suspension, à titre conservatoire, avait été perçue comme une avancée dans la lutte contre le terrorisme et l’instabilité par la grande majorité de l’opinion malienne et africaine. Ainsi, reprise de la « coopération opérationnelle entre l’opération Barkhane et les Forces armées maliennes » soulève l’incompréhension, voire l’indignation au Mali et en Afrique.
C’est le sujet de votre Facebookan du jour.
Abdoul Aziz Weremi Drogba : les autorités maliennes ont clairement manifesté leur volonté de poursuivre avec Barkhane.
Songré Venem : pour sa propre sécurité, la France n’allait pas quitter le Mali. Le Mali vaut cinq fois le Burkina Faso en termes de superficie et il lui faudra une coopération avec des partenaires qui puissent, en un temps record, remettre à niveau l’arsenal sécuritaire du pays. La réponse se trouve à Moscou.
Guesrima Sawadogo : Ça, c’est une grosse erreur. On dirait que nos autorités ne se soucient même pas de leurs peuples. Ça fait combien d’années que la France est au Mali ? De la manière que la France s’efforce pour rester au Sahel, on sait que ce n’est pas pour nous aider, mais pour nous déstabiliser davantage.
Joël Basnewendé Zida : c’est la France qui décide quand est-ce dire «elle part» et quand est-ce «elle reste». Vive l’Afrique libre. Vive les indépendances. Musique maintenant…
Boukary Sawadogo : le Mali n’a de choix que de suivre le diktat de la France. La société civile africaine doit se mobiliser pour se défaire du joug français.
Hamadion Ahmad : la population malienne est interpellée. La France doit quitter le Mali, coûte que coûte.
Noe Tougma : avec le pétrole qui coule dans l’Azawad là-bas ; est-ce que France peut quitter au Mali ? Walaye, si France quitte l’Afrique, ce sont les Français qui vont traverser la mer rouge, pas nous.
Mohamed Maiga : c’était de la comédie. Nous savons tous que la France ne pourra pas tenir juste avec son blé et chicorée Leroux sans l’Afrique qu’elle pille en complicité avec ses sous-préfets.
Ouedraogo Amado : collaborer avec la France, c’est collaborer avec le diable en personne.
Christophe Tiemtore : c’est l’objectif maintenant. Nous saluons cette reprise de la coopération de la France avec le Mali. Travaillez à réunifier le Mali et boutez tous les terroristes du G5-Sahel dehors, c’est ça l’attente des populations du G5-Sahel.
Moussa Dié : sans la France, le Mali sera le Mali. C’est la France qui défend ses intérêts au Mali, voire du Sahel. Sinon, pourquoi s’entêter à rester dans un pays dont sa population vous rejette ?
Cette histoire de lutte contre le terrorisme reste ambiguë. C’est l’autre mal du siècle qui ne dit pas son nom, les Africains comprendront plus tard. Force à nos armées nationales, les seules garantes de notre sécurité !
Wendkouni Isouf Kafando : si la France quitte la région, elle ne fera plus partie du G20. Sans l’Afrique elle n’est rien.
Noufou Teeya : le Mali est seul. Il faut toute l’Afrique pour dire non à la France en Afrique.
Abdoul Manguide Sow : Hummm, vous n’avez pas dit que vous êtes égoïstes non, qui vous a dit pardon, sans vous même je voyais que le Mali allait mieux dans ses derniers jours. Des Vampires miniers seulement, c’est ça là qui vous fait revenir.
Seydou Yaro : dans ces derniers moments (depuis l’arrêt de la coopération de la France avec le Mali le 3 juin) tout était calme au Mali avec une montée en puissance remarquable des FAMa. Mais on espère que ce revirement de la France à 180 degrés ne va pas replonger ce beau pays dans une insécurité totale. Vive un Mali libre et indépendant.
Noufou Teeya : les Africains doivent se demander si la Russie veut réellement aider le Mali.
Saidou Mathieu Kafando : ici, la France s’est mise à genoux devant le Mali. Quel ridicule ! Quelle honte ! Le colonel GOITA est un homme et tous les présidents africains doivent copier ce qu’il a fait. Bravo à GOITA.
Azisé Birba : la France est un mendiant larmoyant sans l’Afrique.
Persévérance Sava : lorsque le peuple est derrière son président aucune, pression extérieure ne peut jamais avoir des effets négatifs sur la gestion.
Dipsong Esaïe Israël Dipama : la France ne quittera jamais l’Afrique. Même si nous nous mettons ensemble, ils vont tout faire pour nous terminer. Sans l’Afrique, la France n’est rien. Nous allons tout faire, mais elle ne partira jamais. Jamais de la vie.
Hamadou Cissé : moi qui pensais que c’était le début de la libération de l’Afrique. Hélas ! Notre continent est très loin du développement.
Source : INFO-MATIN