Explosion ce matin (vers 13h, heure française), à Gao (Mali) au passage d’une patrouille mixte composée de soldats français et maliens.
L’EMA français dément la mort de soldats français annoncée plus tôt par l’état-major malien qui a ensuite fait état de deux civils tués et de 4 à 8 blessés dans les rangs français.
Selon des sources locales, un VBCI aurait été touché comme le montrent des photos qui circulent sur les réseaux sociaux (voir ci-dessus). Les soldats français de Barkhane circulaient à bord de trois véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) a confirmé le colonel Patrik Steiger, porte-parole de l’état-major français à Paris. “L’ensemble du détachement français – une trentaine d’hommes – a été pris en charge”, a-t-il ajouté, jugeant prématuré d’évoquer un nombre de blessés.
Selon l’AFP, “une habitante de Gao a déclaré de son côté que “c’est une patrouille de l’opération Barkhane qui a été visée par une voiture piégée conduite par un kamikaze (…) de Gao”.
“Très vigilant, un blindé lui a barré la voie et le véhicule kamikaze s’est fait exploser”, a déclaré Fatouma Wangara, ajoutant que des hélicoptères de la forceBarkhane survolaient le ciel au-dessus de Gao. “Le périmètre de l’attaque a été complètement bouclé par les militaires français”, a indiqué un jeune habitant de Gao, ajoutant que des blessés ont été acheminés à l’hôpital de Gao.”
Cette attaque survient alors que le sommet de l’Union africaine s’est ouvert ce dimanche à Nouakchott (Mauritanie), deux jours après l’attentat suicide perpétré vendredi à Sévaré (Mali) contre le QG de la force conjointe du G5 Sahel, qui a fait au moins trois morts, dont deux militaires de cette force.