Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Une mission spéciale européenne au Mali en 2020: Les maliens mis devant le fait accompli !

C’est l’annonce faite sous forme de scoop par la ministre française des armées lors de son récent séjour dans notre pays. IBK, tout comme d’ailleurs l’ensemble des Maliens et des citoyens des pays du Sahel, n’a pas été qu’informé; il a été mis devant le fait accompli.

Arrivée directement à Gao où elle a eu des échanges fort discrets avec la hiérarchie militaire française en poste, Florence Parly a ensuite rallié Bamako où elle a eu un entretien avec Ibrahim Boubacar Keïta dans les salons feutrés de Koulouba. On ignorera certainement pendant longtemps ce qu’elle et les officiers français se sont dit à l’étape de la cité des Askia, tout comme ce fut le cas avec François Hollande en 2012 à Tombouctou, mais avec son annonce de l’arrivée très prochaine de nouvelles forces européennes chez nous, on comprend aisément que loin de quitter notre pays, les troupes étrangères s’y renforceront plutôt. Une sorte de réponse cinglante à tous ceux qui, à cor et à cri, ne cessent de réclamer le départ de Barkhane, Minusma et autre G5 Sahel. Là-dessus, il n’y a pas l’ombre d’un doute, c’est la France et ses partenaires européens qui l’auraient  décédé ainsi, sans la moindre concertation avec les autorités de Bamako, Ouagadougou, Niamey, pour ne citer que les trois pays du triangle sahélien. Ce qui donne à la décision annoncée le caractère du fait accompli, privilège absolu des puissances qui ont tout loisir d’en imposer aux pays faibles. Le viol est si évident que pour une pareille mission, il a certainement fallu aux alliés des discussions et des concertations préalables, en plus des nécessaires préparatifs militaires qui vont avec. Sans aucun doute, il y a une sorte de remake de la conférence de Berlin 1884. Cette fois-ci, les pays du Sahel constituent en premier lieu les verrous à sauter, mais aussi les tremplins indispensables au lancement de tout le reste du processus de colonisation ou de recolonisation. Le Sahel est le centre de l’Afrique dite francophone. L’occuper, facilitera sans trop coup, férir la mise sous séquestre du reste. L’Angleterre n’est sans doute pas loin des intentions inavouées, mais son Afrique à elle semble être dans une autre stratégie. Mais tout cela signifie que pour la France et ses alliés européens, nos armées malienne, burkinabé et nigérienne n’ont, en réalité, aucune capacité à vaincre le terrorisme, encore moins à préserver les intérêts de ceux qui nourrissent des convoitises sur les richesses de notre sous-sol. Dieu seul sait de quelle mission est chargée la nouvelle force européenne prête à arriver sur notre sol. Mais le fait qu’elle s’appellera « Takouba », qui signifie « Sabre » en langue tamasheq, est suffisamment révélateur pour les Maliens. Kidal, pas moins que tout le nord, les 2/3 du territoire national, en ligne de mire. Sauf miracle divin.

INFO SEPT

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance