A Doumazana Petit Paris, en Commune I du District de Bamako, sur la route qui mène à Nafadji, dans le carré qui fait face à la Pharmacie Makara, la découverte est surprenante, c’est une chambre construite en pleine rue. Peut-on fermer les yeux sur des indisciplines de ce genre dans un Etat de droit comme le nôtre ?
Il suffit de faire un tour dans les tribunaux pour comprendre à tel point le problème foncier est sérieux dans notre pays. Malgré les différentes politiques mises en place par les autorités du pays en vue de trouver une solution pérenne et appropriée au problème, le phénomène va de mal en pis. La mauvaise répartition des services de l’Etat fait que tout le monde veut s’installer à Bamako, quel qu’en soit les conséquences, quel qu’en soit le prix à payer. Dans cette anarchie, les textes relatifs à la politique de la ville et à l’urbanisation sont foulés au pied. Les uns et les autres n’hésitent pas à s’installer dans les cours d’eau. C’est ce qui fait que chaque année, on assiste à des inondations avec des pertes en vies humaines et des dégâts (…)
TOUGOUNA A. TRAORE
Source: NOUVEL HORIZON