On n’a de cesse d’en parler depuis l’avènement de la nouvelle loi électorale promulguée avec des dispositions nouvelles taillées sur mesure pour beaucoup d’observateurs. Ils en jugent notamment par une perche tendue aux militaires et la possibilité pour ces derniers de briguer magistrature suprême en démissionnant à seulement 4 mois du scrutin au lieu de 6 mois consacrés dans la loi précédente.
Les suspicions de malice sont par ailleurs confortées par une modification antérieure de même nature effectuée dans la Charte de la Transition, en rapport notamment avec la vacance du poste de président de la Transition. Si tous ces Indices ne paraissent pas suffisants pour en déduire des artifices électoralistes des responsables des autorités de la Transition, on peut également évoquer les appels incessants à visage découvert à une candidature d’Assimi Goita par des acteurs publics du reste très actifs sur le terrain sans que leurs initiatives n’inspire au chef de la junte un démenti des ambitions présidentielles qu’on lui prête. Mais, approchés par nos soins, des proches de l’intéressé jurent en mettant le doigt au feu que le locataire actuel de Koulouba n’a jamais nourri le moindre désir de briguer la magistrature suprême et n’œuvrerait à son poste actuel que pour un retour à l’ordre constitutionnel. Quid alors des offensives du charme aux relents populistes, qui consistent à appâter les concitoyens par des libéralités en tous genres ? La démarche tient de la seule volonté de laisser les traces de son passage à Koulouba, explique-t-ils, en évoquant au passage la difficulté à faire accepter une éventuelle candidature par les autres colonels putschistes.
La Rédaction