Un militaire français a été tué, samedi 22 janvier, au Mali, dans une attaque au mortier du camp militaire de l’opération Barkhane à Gao, a annoncé l’Élysée, dimanche 23 janvier.
Né le 5 mars 1997 à Rouen, le brigadier Alexandre Martin a accompli toute sa carrière au sein du 54e régiment d’artillerie de Hyères. Engagé dans le cadre de l’opération Barkhane depuis le 19 octobre 2021, il a succombé à ses blessures causées par des tirs indirects visant la plateforme opérationnelle désert (PfOD) de Gao samedi.
Décoré de la médaille de la défense nationale “argent” le 1er janvier 2021, il était en concubinage et sans enfant.
Un communiqué fait part de la “très vive émotion” du président Emmanuel Macron et “confirme la détermination de la France à poursuivre la lutte contre le terrorisme dans la région, aux côtés de ses partenaires”.
Le chef de l’État a salué “avec respect la mémoire de ce soldat, mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission”.
Le soldat est le 53e militaire français tué au combat au Sahel depuis 2013.
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Sa mort survient alors que mardi, quatre soldats français avaient été blessés au Burkina Faso lors de l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED) au passage de leur véhicule.
Il y avait eu en 2021 trois morts au combat et un mort par accident parmi les militaires français déployés au Sahel.
La force antijihadiste Barkhane, présente depuis 2014 au Mali et dont la mission est étendue au Sahel, est au cœur d’enjeux politiques bilatéraux majeurs, avec en toile de fond les accusations de recours par le Mali aux services du groupe de mercenaires russe Wagner, ainsi que la réorganisation de la présence militaire française dans le pays.
Face à la crise ouverte avec la junte malienne, la France doit “trouver la voie” pour poursuivre l’objectif de la lutte antijihadiste en Afrique de l’Ouest, avait déclaré, jeudi, la ministre française des Armées, Florence Parly.
Avec AFP