Un véritable reseau de voleurs internationaux de voitures de luxe a été démentélé par la police newyorkaise aux Etats-Unis. Un Ivoirien présumé chef de gang a été soumis à une caution de 500 000 de dollars.

Un « réseau sophistiqué de voleurs internationaux » de voitures de luxe s’apprêtait a embarqué dans des conteneurs à destination de l’Afrique de l’Ouest des dizaines de voitures de marque Porsche, Mercedes et des BMW, quand la police newyorkaise a mis le grappin sur ces trafiquants.

Selon les autorités américaines de New-York, ils se sont présentés aux guichets de location de voitures dans les aéroports de New-York avec de fausses cartes d’identité et cartes de crédit. Les véhicules qu’ils ont loué, et d’autres qu’ils ont volé dans les stationnements des aéroports, ont été chargés dans des conteneurs d’expédition dans le Bronx pour un voyage vers l’Afrique de l’Ouest, plus précisement en Côte d’Ivoire, la Sierra Leone,

la Guinée, selon les autorités de l’Etat de New-York. Pour tromper  les autorités, ils avaient pris soin de falcifier des documents décrivant les contenus des conteneurs. La valeur totale des 71 voitures volées mentionnées dans l’acte d’accusation est évaluée à plus de 2,6 millions de dollars.

Le Chef présumé Dramane Doumbia, 57 ans a été soumis à une caution de 500 000 de dollars. Les procureurs prétendent qu’il est Ivoirien. Lors de sa mise en accusation, il a plaidé non coupable. Son avocat nommé par le tribunal, Laurent Sheehan, a déclaré que son client vit aux États-Unis depuis 28 ans et n’a jamais été arrêté ou condamné pour un crime.

De son côté, le Wall Street Journal (WSJ) rapporte que le porte-parole du procureur M. Schneiderman a fait savoir que plusieurs véhicules volés ont été récupérés avant le départ des navires.

La liste des présumés voleurs

Les accusés: Dramane Doumbia, Pan Bakari Coulibaly, Mohamed Bangoura, Apha Jalloh, Alseny Sow, Mohamed Samaké, Tyja Evans, Adama Fofana, Gbatta « Marcel » Jules Doua, Lamine Bah, Cheik « Omar » Diallo ,Eddie Lee, Allen Robinson et Derek Edwards.

Il faut souligner que l’enquête, baptisée « Operation Cruise Control » a duré plus d’un an, et comptait sur les informateurs et les techniques de surveillance, y compris l’écoute électronique pour mettre fin aux activités de ce réseau.