Ce haut Magistrat, représentant syndical de la magistrature dont nous taisons le nom pour l’instant, a juré de transformer en enfer la vie du désormais ex-mari de la dame, divorcée, avec laquelle il continue de sortir. Au mépris de l’éthique et de la déontologie, qui régissent sa profession.
Cette dame a, visiblement, tapé dans l’œil de ce magistrat, marié pourtant à deux femmes. Au point, de vouloir perpétuer le supplice de son ex-mari, qui n’aspire qu’à la paix. Mais c’était sans compter avec l’acharnement de cette divorcée, utilisant son amant de magistrat pour se venger de son désormais ex-mari.
Comme si ses deux femmes ne lui suffisaient pas, ce quinquagénaire n’est pas à sa première fois. Aussi dit-on qu’il trouve plus de plaisir avec les femmes d’autrui ou en instance de divorce qu’avec ses deux épouses.
Pour ce faire, ce haut magistrat, pour prouver à sa bien-aimée en instance de divorce qu’il est puissant, a décidé de montrer de quoi il est capable au mari cocu qui ne se doutait de rien. Sur injonction, bien entendu, de sa dulcinée qui n’avait même pas attendu la proclamation du divorce, avant de s’amouracher avec ce magistrat. Lequel s’est arrangé avec ses collègues magistrats pour s’adjuger la femme d’autrui.
Durant nos deux ans de mariage, j’ai été convoqué plus de dix fois au tribunal où officiait ce magistrat, comme juge, par mon épouse.
A la naissance de notre premier garçon, mon désormais ex- femme arrête d’allaiter l’enfant dès l’âge de cinq mois. J’ai du payer une chaise berceau pour véhicule pour pouvoir transporter l’enfant lors de mes courses, en ville. J’ai pris soin du petit garçon que, j’ai dû inscrire au jardin d’enfant dès ses 18 mois. Et j’étais obligé de préparer le biberon à 2 heures voire 3 heures du matin ou à le nettoyer à n’importe quelle heure de la nuit. Même le lendemain, avant d’être au bureau à 7heures du matin. Parce que sa mère refuse de s’en occuper.
Aussi, il m’arrive d’amener nuitamment, souvent aux environs de 2 heures du matin, et en période de couvre- feu, l’enfant à l’hôpital pendant que madame dormait d’un sommeil profond. Comme si cet enfant, innocent de surcroît, n’était pas le sien. Elle soutenait, comme toujours, qu’elle n’était pas là pour s’occuper de lui.
Quant l’enfant pleure la nuit, madame quitte la chambre conjugale, car disait-elle, les cris de l’enfant la dérangeaient.
Pour être soutenu par le Magistrat syndicaliste et non moins premier responsable du tribunal de sa commune, lorsqu’elle s’adonnait à ces excès (tentative d’assassinat contre ma personne, vol avec effraction, injures, agression contre moi dans la rue, j’en oublie) elle me répète, à l’envie, qu’il y aura rien, si je portais plainte contre elle, devant la justice. Parce que le juge du tribunal de notre commune était et est, encore, son amant.
Pire, quand elle se met en colère, elle casse soit les vitres de la voiture ou de la maison. Et moi, son mari, pour échapper à la colère de madame, je quitte la maison sous une pluie de cailloux et d’injures.
Aussi, elle était l’auteure de plusieurs cas de vols d’importantes sommes d’argent et d’objets de valeur m’appartenant. A chaque fois, elle jure sur la tête de son enfant qu’elle en est pour rien.
C’est pour toutes ces raisons que j’ai demandé le divorce, espérant trouver la paix. Il a fallu une troisième requête en divorce et un renvoi sine-die. A chaque fois, c’est soit le chef des griots qui intervient, soit l’imam du quartier.
Malgré les avertissements, madame reste droite dans ses bottes. Car son amant de magistrat lui avait la promesse que ma maison, bâtie à la sueur de mon front, lui sera octroyée à l’issue de la procédure de divorce.
Le Magistrat va jusqu’à me menacer de retirer mon titre foncier, en mon nom, au profit de ma femme, sa maîtresse.
La procédure veut toujours une tentative de conciliation, appelée communément (TC), comment voulez- vous qu’un magistrat puisse concilier sa maîtresse et son mari cocu ?
Lors des débats de fond, la dame et son avocat, avec la complicité de son amant de magistrat, soulèvent une exception. Elle se dit, soudain, enceinte, sur la base d’un faux certificat de grossesse non cacheté.
Comme si ses deux femmes ne lui suffisaient pas, l’amant de ma femme, ce magistrat se précipite pour me condamner par jugement ADD à 150 000 FCFA de pension alimentaire jusqu’à délivrance de mon épouse. Aussi, dans la même décision ADD, j’ai été débouté de sa demande principale et la demande reconventionnelle. Quelle contradiction en droit!
Il fallu l’intervention du 1er président de la Cour d’Appel de Bamako pour rendre la décision non exécutoire. Décision, qui selon lui, sent de l’arnaque à plein nez.
Suite à un constat d’huissier et la confrontation des signatures du médecin échographe avec celui de la fiche présentée au tribunal, j’ai prouvé que la grossesse était fausse, et que le résultat (juin) de l’analyse est plus ancien que la demande du médecin traitant (Fiche d’analyse datant de juillet).
Malgré cette situation mon ex- épouse est allée saisir trois de mes comptes dans différentes banques de la place. Et c’est encore son amant de magistrat, qui doit présider l’audience de main levée sur mes comptes.
Quand elle vient aux audiences, mon désormais ex-épouse attache plein de chiffons sur son ventre et quant elle se lève, elle titube comme si la charge de la grossesse pesait sur son corps. Cette grossesse datant depuis mai 2013 n’est toujours pas à son terme jusqu’à nos jours
La Cour d’Appel ayant rendu la décision non exécutoire, le magistrat et amant de mon ex-épouse me propose de faire une rétractation dudit jugement.
Et comme si cela ne suffisait pas, il s’arrange à confier la garde de mon unique enfant à sa maîtresse, c’est-à-dire mon ex-épouse. Puisse que, son amant tient les rênes du tribunal.
C’est ainsi qu’elle a eu la garde de l’enfant, mais en réalité elle a abandonné l’enfant comme toujours à son père pour poursuivre sa vie de plus belle. Se sentant toujours plus forte et avec l’aide de son amant, magistrat, elle veut le beur et l’argent du beurre ; c’est à dire laisser l’enfant sous la garde de son père et se faire payer la pensions alimentaire de l’enfant.
Pire, c’est le même magistrat qui préside, aujourd’hui, cette énième audience au tribunal.
Toujours en complicité avec son amant magistrat, elle fomente une plainte contre moi, pour enlèvement de mon propre enfant, chose qui n’existe pas dans le code pénal malien.
Cette enquête, est dirigée par de policiers zélés, qui vont jusqu’à relever l’emprunte du petit garçon de cinq ans.
L’enfant a été arraché de force devant le violon de la police pour être remis à sa mère. Mais la mère n’a pu prendre le garçon dans la cour de la police, car il refuse de la suivre et le commissaire « Z » finit par dire à la mère de laisser l’enfant à terre. Elle a dû attendre qu’on soit hors de la cour de la police, pour vouloir prendre le garçon qui s’est battu contre sa mère, qui a fini par l’arracher du sol.
Et tenez- vous bien, ils décident de garder le PV à la police et à chaque fois que la dame a besoin d’argent, elle passe à la caisse ; c’est à dire à la police. Et le commissaire « Z » menace de me placer sous mandat de dépôt, si je ne m’exécute pas.
Sous la menace du magistrat et de la police, d’un mandat de dépôt qu’ils brandissent, j’ai été obligé à faire face aux exigences de la dame. J’ai dû payer 300.000 FCFA pour gagner du temps, en attendant la réponse à ma lettre, adressée au Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako.
Sous cette même menace, leurs exigences ne cesse de croitre, car selon eux, je reste redevable de 90.000 FCFA au titre de reliquat des 12 mois de pension alimentaire, 100.000 FCFA au titre des frais que la dame a engagés au titre du nouveau jardin d’enfant choisi par elle et son amant de magistrat et d’autres frais, dont le montant n’avait pas été communiqué.
Une affaire purement civile s’est vite transformée en affaire pénale, encore qu’il a fallu la réponse du Procureur Général de la Cour d’Appel de Bamako pour mettre à cette arnaque, qui ne dit pas son nom.
Le père a bénéficié de la modification de la garde du petit garçon, qui ne fait que pleurer jour et nuit, parce qu’il veut rejoindre son père. Mon ex-épouse a de nouveau fait appel de cette décision, parce que son amant de magistrat siège, aujourd’hui, à la Cour d’Appel. Et il jure de transformer, une fois de plus, ma vie en enfer.
C’est bien ce coupeur de route vêtu de robe de magistrat qui ternit l’image de notre magistrature. Un ivrogne qui n’arrive au Bureau que dans l’après-midi, après s’être dessoulé.
Va-t-il chercher à siéger au tour dudit dossier au niveau de la Cour d’Appel ?
Va-t-il chercher à intervenir auprès de ses collègues de la Cour d’Appel, au profit de sa maîtresse ?
Aujourd’hui, je ne demande qu’une seule chose : récupérer mon enfant, afin d’assurer son éducation dans les meilleures conditions.
Et D’ailleurs le juge qui a modifié la garde de l’enfant n’a pas manqué de souligner dans ses motivations « que l’intérêt de l’enfant en cause commande, irréfutablement, vu toutes les conditions d’entretien, d’éducation, et d’épanouissement, que sa garde soit confiée à son père ».
C’est pour toutes ces raisons, que j’interpelle le Chef de l’Etat, président du Conseil Supérieur de la Magistrature, mais aussi, la nouvelle ministre de la Justice, afin de mettre un terme aux agissements de tels magistrats. Qui n’honorent ni leur profession, ni notre système judiciaire en mal de crédibilité.
Un mari en détresse, par la faute d’un magistrat.
Source: Canard Déchainé