Ce vin Made in Togo est obtenu à partir de fruits comme la pastèque, l’ananas, l’orange, le melon. Sa couleur rouge vient des fleurs d’hibiscus.
Au Togo, les jeunes se lancent dans la transformation des produits agricoles. C’est l’exemple du projet de vin à base de fruits porté par le jeune entrepreneur Kanyi Ben. Une idée originale, pour lutter contre le pourrissement des fruits en période d’abondance.
C’est un projet qui vise surtout à apporter une valeur ajoutée à l’économie locale. Et pour les amateurs de vin comme Abi Food, ce vin produit localement est sans conteste un pur délice.
“C’est un vin fait à base de fruits. Il a un goût moelleux, ce n’est pas agressif sur la langue. En plus je l’ai bu avec des amis pour mon anniversaire. Il y en a un qui m’a même demandé: c’est possible de faire du vin au Togo ? Je lui ai dit oui, c’est possible !”, s’exclame-t-elle.
En effet, le vin togolais est obtenu à partir de fruits comme la pastèque, l’ananas, l’orange, le melon. Sa couleur rouge lui vient des fleurs d’hibiscus. Un vin naturel, avec des ingrédients locaux. Une idée développée par Kangni Ben, depuis plus de 6 ans.
“L’idée m’est venue d’une frustration: je devais me prendre en charge. C’est-à-dire concilier l’école et en même temps un business. Je me suis fait former en transformation agricole, notamment en fermentation. La motivation de transformer les fruits est née d’une autre frustration de voir les fruits pourrir en période d’abondance. Je me suis dit: j’ai appris à fermenter des fruits pourquoi ne pas monter un projet? Nous avons commencé l’expérience entre amis à fermenter le bissap. C’est après que nous avons eu l’idée de spécifier avec les fruits”, mentionne le jeune entrepreneur.
C’est surtout un vin naturel sans additif ni colorant chimique produit grâce à une technique bien précise, explique Kangni Ben.
“La méthode utilisée est la pasteurisation. Nous faisons une production à chaud, nous conservons le vin à chaud. Après la conservons nous passons à l’étape de refroidissement. Après cela le vin est conservé dans un endroit bien sec et bien aéré. On passe à une étape de refermentation de deux semaines à un mois, avant de commencer la mise en vente”, précise-t-il.
En plus d’être produit localement, c’est un vin qui aide à la digestion, selon Amina Ouro-Agoro, qui en a fait un produit indispensable à son alimentation.
“Il me permet de bien diriger, et ça m’aide beaucoup dans mon alimentation. C’est très bon et naturel en plus”, se réjouit-elle.
En plus de plaire, l’initiative contribue également à l’économie locale. Comme dit l’adage: à consommer avec modération.
VOA