Des femmes s’évadent d’une prison en RDC A Beni à l’Est de la République démocratique du Congo, une vingtaine de femmes se sont évadées de prison. Parmi les fugitives, des détenues jugées et condamnées pour avoir collaboré avec des groupes armés. “Au moins 21 femmes se sont évadées tôt ce matin de la prison de Beni”, indique le directeur de cet établissement pénitentiaire. Les détenues ont réussi à briser le mur de la de la maison carcérale. “Elles ont ensuite neutralisé leurs gardiens avant de disparaître dans l’obscurité”, explique Nyoni Bwanakawa, le maire de la ville de Beni. D’après les autorités, tout est mis en œuvre pour retrouver les fugitives.
Parmi elles, des délinquantes endurcies, dont certaines ont été jugées et condamnés pour avoir collaboré avec des groupes armés. Durant ces dernières années, les évasions sont devenues fréquentes en République démocratique. Mais rarement on assiste à des évasions massives de femmes, tel que c’est le cas à Beni. Cette dernière évasion survient à Beni, une région en proie à une insécurité chronique. Plusieurs groupes armés locaux et étrangers pullulent dans la zone, terrorisant les populations civiles par ailleurs confrontées à une épidémie d’Ebola. Au moins 17 personnes ont été tuées lors de l’attaque contre des villages de l’État de Zamfara, dans le nord du Nigeria. C’est que rapporte la police qui précise que des hommes armés à moto ont fait irruption dans le village de Magami samedi, tirant sans distinction sur les habitants qui tentaient de fuir. La semaine dernière, vingt-cinq personnes ont été tuées lorsque des hommes armés ont attaqué deux villages du district de Birnin Magaji.
L’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye a été nommé représentant du secrétaire général de l’ONU en Centrafrique , selon un communiqué du gouvernement du Sénégal. Il remplace le Gabonais Parfait Onanga-Anyanga, dont le mandat s’achevait à la fin de l’année M. Ndiaye prend ses fonctions alors que la mission onusienne dans le pays (Minusca) est régulièrement accusée de “passivité” face aux violences des groupes armés qui occupent 80% du territoire centrafricain. M. Onanga-Anyanga, qui était en poste depuis 2015, a lui-même reconnu que les troupes de l’ONU en Centrafrique avaient été dans “l’incapacité” de prévenir un massacre de près de 100 civils commis par un de ces groupes armés le 15 novembre à Alindao (centre). Agé de 58 ans, le nouvel émissaire de l’ONU a été ministre des Affaires étrangères du président Macky Sall d’octobre 2012 à septembre 2017, servant sous trois Premiers ministres.
Il avait auparavant été ambassadeur, notamment à Paris. Le Conseil de sécurité a renouvelé le 13 décembre jusqu’à fin 2019 la mission de paix de l’ONU en Centrafrique, au terme de difficiles et longues négociations entre la France, les Etats-Unis et la Russie qui exerce une influence croissante dans cette ancienne colonie française. La résolution prévoit le maintien dans le pays d’une force de Casques bleus pouvant comprendre jusqu’à 11.650 militaires et 2.080 policiers. Depuis 2012, une majeure partie de la Centrafrique connaît des violences intercommunautaires. Ce pays pauvre de 4,5 millions d’habitants vit sous la coupe de groupes armés se disputant ses richesses minières. Un Colombien s’est fait passer pour un prêtre catholique pendant 18 ans. Les mariages et les baptêmes qu’il a célébrés resteront cependant valides, selon le porte-parole du diocèse. Celui-ci estime que les fidèles, de bonne foi, ont tout simplement été trompés par ce faux curé. Miguel Angel Ibarra n’avait en réalité jamais été ordonné et a été démasqué peu avant Noël. Le faux prêtre a été convoqué devant son archevêché d’origine en Colombie, Santa Fe de Antioquia, a poursuivi le diocèse espagnol. Au Soudan, c’est le cinquième jour de manifestations antigouvernementales, suscitées par la hausse des prix du pain et du carburant.
Lundi, des médecins sont en grève. Leur mouvement survient dans un contexte social agité. Cela fait une semaine que les soudanais protestent contre l’augmentation du prix de pain, et la vague de mécontentement pourrait se durcir demain avec la grève générale annoncée. Cet épisode est perçu comme l’une des plus grandes crises sociales du président Omar al-Bashir en près de 30 ans de pouvoir. Le gouvernement a indiqué que huit personnes ont été tuées au cours des manifestations; mais l’opposition parle de plus de vingt morts. Des mesures d’urgence et des couvre-feux sont en vigueur dans plusieurs États. L’armée dans une déclaration a réitèré son soutien au président Bechir. Khartoum a convoqué l’ambassadeur du Koweït après que l’état du Golfe a demandé à ses ressortissants de quitter le pays en raison de la persistance des troubles. Décès d’une jumelle siamoise au Sénégal HÔPITAL ALBERT ROYERCopyright: HÔPITAL ALBERT ROYER Des sœurs siamoises séparées avec succès au SénégalImage caption: Des sœurs siamoises séparées avec succès au Sénégal L’une des jumelles siamoises séparées par les chirurgiens de l’hôpital pour enfants Albert Royer de Dakar est décédée samedi. Les deux filles étaient liées par le sternum, le péricarde, c’est-à-dire l’enveloppe du cœur, et principalement par les foies. Les médecins ont réussi à séparer des jumelles siamoises. A lire aussi : Des sœurs siamoises opérées avec succès au Sénégal Cependant “le samedi 22 décembre 2018 à 23h”, les médecins ont “constaté le décès du bébé Adja à l’âge de 52 jours soit 3 jours après l’opération de séparation des siamoises”.
L’hôpital pour enfants Albert Royer de Dakar souligne que “l’enfant a présenté une complication de sa cardiopathie et est décédé au cours d’une hémorragie digestive massive. Pour rappel, cette dernière avait une malformation cardiaque et un petit foie. Cet organe avait lié principalement les jumelles siamoises”. A lire aussi : Des siamoises survivent à une opération de séparation en RDC L’hôpital tient à préciser que “Sophie, l’autre jumelle est au 4ème jour après la séparation. Son état est satisfaisant. Nous ferons le point régulier de son état de santé.Prions pour elle ainsi que pour le repos de sa défunte jumelle”. Le Nigeria et le Sénégal exhortés à organiser des scrutins pacifiques La Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exhorté le Nigéria et le Sénégal à garantir des élections pacifiques, libres et transparentes l’année prochaine. Les dirigeants de la CEDEAO se sont également déclarés satisfaits du niveau de préparation des deux pays pour les élections présidentielles prévues en février 2019. Ces observations figurent dans un communiqué publié à l’issue de la 54ème session ordinaire de la CEDEAO qui s’est tenue à Abuja ce week-end. Les dirigeants ont donc exhorté les gouvernements et les organismes électoraux des deux pays à tout mettre en œuvre pour que les élections soient pacifiques, libres et transparentes. Ils ont également chargé la Commission de la CEDEAO de fournir l’appui nécessaire aux deux Etats membres. Au Mali, les dirigeants ouest-africains ont salué le bon déroulement de l’élection présidentielle et félicité le Président Ibrahim Boubacar Keita pour sa réélection. Ils ont noté avec satisfaction les progrès importants accomplis dans la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation dans le pays à la suite du processus d’Alger. Ils ont exhorté tous les acteurs politiques à soutenir les réformes institutionnelles et à respecter le calendrier des élections et du référendum qui doivent avoir lieu en 2019. Sur la situation politique au Togo, l’autorité “encourage le gouvernement togolais à intensifier les mesures de paix et de confiance entre tous les acteurs politiques en vue d’améliorer la situation sociopolitique”. Les élections législatives en Guinée-Bissau sont prévues pour le 10 mars 2019.
La CEDEAO a donné mandat au président d’imposer des sanctions, sur la base des propositions du président de la commission, contre les acteurs politiques et autres qui entravent le bon déroulement du processus électoral. ort de quatorze jihadistes présumés dans des affrontements avec les forces de sécurité dans le Nord-Sinaï, où l’Egypte combat une branche locale du groupe Etat islamique. Les forces de sécurité égyptiennes ont mené un raid durant lequel huit présumés terroristes ont été tués à Al-Arich capitale du Nord-Sinaï, où le groupe Etat islamique est actif. Six autres combattants qui chercheraient à fuir, auraient été abattus lors d’un échange de tirs avec les forces de sécurité, a ajouté le ministère égyptien de l’intérieur dans un communiqué. Les assaillants auraient pris pour cibles certaines infrastructures stratégiques ainsi que des agents de la police et des éléments des forces armées. Les autorités égyptiennes combattent des groupes extrémistes dans le Nord-Sinaï depuis la destitution en 2013 de l’ex président Mohamed Morsi. Selon des chiffres fournis par l’armée, environ 500 djihadistes présumés sont morts depuis le lancement en février d’une vaste campagne “anti-terroriste” baptisée “Sinaï 2018”.
BBC