Le Centre  international de conférence de Bamako (Ccib) a abrité le jeudi, 4 septembre 2014, une conférence de presse, animée par les jeunes du bureau national du Rassemblement pour le Mali (Rpm). Cette activité s’inscrivait dans le cadre du 1^er anniversaire du pouvoir d’IBK. Ont pris part à cette conférence de presse, le président des jeunes du parti, l’honorable Moussa Timbiné, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mahamane Baby ; le ministre de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Oumou Bah et plusieurs invités de marque.

4 septembre 2013-4 septembre 2014, il y a de cela, jour pour jour, un an que Ibrahim Boubacar Kéïta est à la Magistrature suprême de la République du Mali. Inutile encore de rappeler qu’il a été élu, pour ne pas dire plébiscité, par les Maliennes et les Maliennes à plus de 77%.

Un an après, quel bilan peut-on faire ? C’est à cet exercice que se sont adonnés les jeunes du Rpm le 4 septembre dernier au Ccib, à travers une conférence de presse dont le thème portait sur : «Réconciliation=paix=souveraineté en marche».

Saisissant cette opportunité,  le président du bureau national des jeunes du parti des Tisserands, l’honorable Moussa Timbiné,                                          député élu en Commune V du District de Bamako, a étalé au grand public les efforts consentis par le président de la République durant ces 12 mois écoulés. Dans son discours d’ouverture, M. Timbiné a tenu à remercier les jeunes du parti qui sont toujours mobilisés pour la cause du Mali. Des jeunes qui se sont battus pour ce pays qui vient de loin, paralysé par une crise politique, institutionnelle et sécuritaire en vue de l’aider à sortir de l’ornière.

Parlant de l’opposition, il dira qu’elle «n’a jamais fait preuve d’amour de ce pays». C’est pourquoi, à l’en croire, les jeunes de la mouvance présidentielle, notamment du Rpm (parti présidentiel), placent cet anniversaire sous le signe de l’espoir d’un Mali nouveau, démocratique, juste et décentralisé.

Abondant dans le même sens, le ministre Mahamane Baby a précisé que «le pays s’était effondré et qu’il fallait le relever et le faire marcher». Pour ce faire, soutient-il, de nombreuses actions ont été menées dans tous les secteurs du développement : l’augmentation de la grille salariale, l’urbanisme avec la construction des logements, la santé… Tout en donnant la liberté à l’opposition et à la presse, car elles ne font aujourd’hui l’objet d’aucune censure.

Enfin, les conférenciers ont demandé à la jeunesse d’être plus motivée, vigilante et dynamique, car après la signature de l’Accord de paix global et définitif tant attendu avec les groupes armés du Nord, le pays connaîtra un sursaut inédit.

Ousmane MORBA (Stagiaire)

SOURCE: Le Flambeau