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Un an après, l’accord sur le nucléaire iranien est-il menacé par Trump?

Un an après son entrée en vigueur, l’accord historique sur le nucléaire iranien est fragilisé par l’arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump. Le président élu américain est hostile à ce texte considéré comme l’un des succès majeurs du président iranien Hassan Rohani.

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 Avec notre correspondant à Téhéran,  Siavosh Ghazi

Un an après l’entrée en vigueur de l’accord nucléaire et la levée d’une partie des sanctions internationales, le président Hassan Rohani se targue d’avoir pu plus que doubler les exportations pétrolières du pays.

L’Iran a également réussi à attirer les grandes compagnies internationales comme le français Total ou l’anglo-néerlandais Shell pour développer son secteur pétrolier et gazier. De même, Téhéran a signé deux gros contrats pour l’achat de 100 avions Airbus et 80 appareils Boeing mettant fin à plus de 37 ans de sanctions américaines.

Reste que pour l’homme de la rue, la situation n’a pas vraiment changé. Certes, l’inflation a été ramenée à moins de 10%, mais le chômage est reparti à la hausse et atteint désormais 12,7% de la population active.

Surtout, l’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis menace l’accord nucléaire. Le président élu américain a en effet qualifié d’« horrible » l’accord nucléaire. Les hommes qu’il a nommés dans son gouvernement sont connus pour leurs positions hostiles à l’égard de Téhéran. De même, le Congrès américain, dominé par les républicains, prépare de nouvelles sanctions contre Téhéran.

Dans ces conditions, la tâche est très difficile pour le président Rohani qui devrait se présenter pour un second mandat en mai prochain.

Confusion et prudence

Faut-il se fier aux déclarations de campagne de Donald Trump concernant l’accord sur le nucléaire iranien ? Les signaux vont dans tous les sens, analyse notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio.

« Le plus mauvais accord jamais négocié », disait le candidat Trump, ajoutant qu’il fallait « obtenir davantage de Téhéran ». Mais depuis, les futurs ministres choisis par le président élu ont été plus que prudents sur le sujet.

Rex Tillerson, pour le Département d’Etat, s’est prononcé devant le Congrès pour une relecture attentive de l’accord sans préconiser de revenir sur sa signature. Il s’était peu de temps auparavant, déclaré en faveur d’une reprise des relations commerciales avec Téhéran. Et pour le Pentagone, le général Mattis a expliqué aux sénateurs que « l ’Amérique ne revient pas sur sa parole ».

Interrogé sur ces divergences avec les prises de position du président élu, l’un des impétrants a expliqué que Donald Trump leur avait dit d’être eux-mêmes lors des auditions, et de donner leur avis sans s’occuper de ses positions. Ce qu’ils ont fait, au risque de rendre plus confuse encore, la politique à venir.

Source: rfi

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