Avant le 1er mai prochain un nouveau collège, avec à sa tête un nouveau président, sera formé pour diriger la Commission de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine). En fin de mandat, le président sortant de la Commission, Abdallah Boureima, est venu présenter son bilan au président de la Transition, Bah N’Daw.
C’était samedi dernier à la faveur d’une audience que le chef de l’État a accordée au patron sortant de la Commission de l’Uemoa à la Villa des hôtes. En effet, le mandat d’Abdallah Boureima et son équipe arrive à expiration le 8 mai 2021 après quatre ans de gestion.
La Conférence des chefs d’État et de gouvernement qui s’est réunie le 25 mars dernier par visioconférence, a donc décidé qu’un nouveau collège soit formé avant le 1er mai et qu’un nouveau président y soit nommé. Cette diligence a été accomplie mercredi dernier par la signature de deux actes par le président de la Conférence des chefs d’État, le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Avant de passer le témoin à la nouvelle équipe, Abdallah Boureima a tenu à faire la tournée des différentes capitales de l’Union pour remercier les autorités et exprimer sa profonde gratitude pour la confiance qui a été placée en son équipe en 2017. Et aussi pour le soutien constant dont ses collègues et lui ont bénéficié auprès de ces autorités durant leur mandat. «Leur disponibilité, leurs orientations et conseils m’ont particulièrement servi à la tête de la Commission durant tout le mandat», a déclaré le président sortant de la Commission de l’Uemoa.
Faut-il rappeler que ce mandat finissant a été exercé dans le cadre d’une feuille de route instruite par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union. Abdallah Boureima a ainsi saisi l’occasion pour remettre au président Bah N’Daw le livre-bilan de cette feuille de route qui constate naturellement les résultats obtenus au cours de cette gestion de quatre ans, mais aussi les leçons et les recommandations à tirer au regard de l’expérience vécue dans un contexte particulier.
Parce que, selon l’hôte de marque, son collège a été confronté à beaucoup de défis, notamment l’insécurité grandissante, la pandémie de la Covid-19 et surtout l’effondrement de «notre croissance économique» qui n’a pas pu permettre de résorber le chômage existant, notamment celui des jeunes.
Oumar DIAKITÉ
Source: L’Essor