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UCRC : la recherche sur les maladies rares désormais possible au Mali

Le CHU du Point-G a abrité le jeudi 26 janvier dernier, la cérémonie d’inauguration du Centre universitaire de recherche clinique (UCRC), de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB). 

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C’était sous la présidence de M. Goita Salif, représentant des ministres de la Santé et de l’Hygiène et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Le Pr. Seydou Doumbia, Directeur de l’UCRC et non moins doyen de la Faculté de la Médecine et d’Odontostomatologie (FMOS), mettra tout d’abord l’accent sur le processus ayant abouti à la création de ce joyau. « Grace à la création du MRTC il y a plus de 25 ans par les Pr. Yaya Touré et Ogobara Doumbo, du centre international d’excellence en recherche (ICER-Mali) et le programme SEREFO VIH/TB sous la direction de feu Anatole Tounkara. Notre pays est devenu une plaque tournante mondiale dans le domaine de la recherche sur les maladies infectieuses comme le paludisme, le VIH et le SIDA », a-t-il souligné. Selon lui, cela a permis la formation de plusieurs dizaines de chercheurs maliens, dans les grandes universités américaines et européennes. Toutes choses qui, à l’en croire, viennent d’aboutir à la création de l’UCRC. « Les réalisations de l’ICER Mali ont également conduit à la plus récente collaboration Mali-Etats-Unis – Centre de Recherche Clinique Universitaire que nous inaugurons aujourd’hui », a-t-il dit.

Le recteur de l’USTTB, Pr. Adaman Diaman Keita, dira que le centre a pour mission d’améliorer continuellement la qualité des soins de santé à l’échelle nationale, régionale et mondiale en facilitant l’excellence dans la recherche clinique selon les normes internationales, en renforçant la capacité de formation et de recherche. Pour lui, la création de l’UCRC survient à la suite d’un long processus entre les chercheurs de notre pays et ceux des USA. Il profitera de l’occasion pour saluer toutes les personnes ayant contribué à la réalisation de cet important projet. « Les succès réalisés à travers cette collaboration sont remarquables, notamment en matière de recherche sur le paludisme, le développement des vaccins et des transferts de technologies et, peut-être surtout, dans la formation et le développement de carrière de nombreux scientifiques, médecins et pharmaciens maliens », dira le recteur Keita.

L’ambassadeur des USA, M. Paul Folsmbee, dira que le partenariat de près de trois décennies qui unit l’Institut national des maladies Infectieuses et allergiques (NIAID) des Instituts nationaux de santé (NIH) des USA et les scientifiques maliens à travers l’USTTB et d’autres institutions maliennes, est principalement basé sur la recherche, la formation en recherche et le renforcement des capacités pour développer la recherche sur les maladies parasitaires et infectieuses tels que le paludisme, le sida et la tuberculose…

« Cette collaboration a vu le jour en 1989 et s’est solidifiée avec la création en 1992 du Centre de recherche et de formation sur le paludisme (MRTC). Grace au soutien du gouvernement américain et malien, le MRTC a évolué pour devenir un centre international pour l’excellence en recherches dont tous les Maliens peuvent être très fiers », a-t-il dit.

Le représentant des ministres de la Santé et de l’Hygiène et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Goita Salif, a salué les différents partenaires pour avoir eu la vision et la détermination de faire de ce nouveau centre une réalité. Il a ajouté qu’il est convaincu qu’au cours des prochaines années, ce centre produira des recherches durables pour le Mali, pour la région et pour l’avancement de la science dans le monde entier.

KANTAO Drissa

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Maladies infectieuses émergentes : les chercheurs maliens réunis autour de la question 

 Le gouvernorat du district de Bamako a servi de cadre pour le lancement d’un symposium sur les maladies infectieuses émergentes. C’était sous la haute présidence de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Assetou Migan Samaké.

 La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dira que les succès réalisés à travers la collaboration entre les chercheurs maliens et américains sont remarquables, notamment  en matière de formation et de transfert de compétences.

Selon elle, l’objet de ce symposium international sur les maladies infectieuses émergentes est de faire le point sur ces maladies, de faire l’inventaire des capacités de riposte de notre pays pour une meilleure mutualisation de nos moyens et forces. « Le symposium qui nous réunit ce matin marque un jalon de plus, non seulement dans la coopération entre le Mali et les États-Unis d’Amérique mais surtout dans le partenariat entre l’USTTB, les pays de l’Organisation du fleuve Mano (Liberia, Sierra Leone, Guinée et Côte d’Ivoire) et le NIAID/NIH », a-t-elle déclaré. Et de dire que ce partenariat exemplaire, établi autour du programme de lutte contre le paludisme, est de nos jours étendu à plusieurs autres programmes. « Il a permis la création et l’équipement de nombreux laboratoires de classe internationale. Et a permis la formation d’un noyau important d’enseignants chercheurs de classe internationale », a-t-elle ajouté.

Parlant de la création du Centre universitaire de recherche clinique (UCRC), elle dira que ce centre constitue de la valeur ajoutée à cette riche collaboration, de plus d’un quart de siècle d’existence. « L’UCRC est une structure transversale pour supporter la recherche scientifique au Mali à travers la fourniture des services de base en termes d’infrastructures, d’équipements et de formation du personnel de recherche au Mali, en Afrique et dans le reste du monde », a-t-elle clarifié.

M. Paul Folsmbee, ambassadeur des Etats Unis d’Amérique, dira que le Gouvernement des États-Unis d’Amérique à travers ses agences spécialisées comme le NIH, l’USAID, le CDC a toujours soutenu les efforts inestimables du Gouvernement Malien dans la lutte contre les maladies. « De nombreuses autres Organisations non gouvernementales recevant des financements du gouvernement gméricain travaillent également dans ce sens», a-t-il dit. Et de dire que l’Institut national des maladies infectieuses et allergiques (NIAID) des Instituts nationaux de santé (NIH)  travaille en partenariat avec les scientifiques maliens depuis plus de 30 ans, notamment dans le domaine de la recherche sur les maladies parasitaires et infectieuses comme le paludisme, le SIDA, la tuberculose et tant d’autres. « Les maladies n’ont pas de frontières comme nous avons pu le constater durant l’épidémie d’Ébola et celle de Zika ; il est donc primordial que nous trouvions les remèdes et solutions pour protéger nos populations contre ces maladies infectieuses émergentes », a-t-il dit.

Il faut retenir que les pays en voie de développement posent d’importants problèmes de santé publique (selon un rapport de 1997 de l’OMS, les maladies émergentes sont responsables de 33 % des décès dans le monde).

 

KANTAO Drissa

 

Source: Le Flambeau

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