Aux Etats-Unis, dans le cadre des primaires présidentielles, Donald Trump s’est imposé dans les cinq États qui ont voté mardi et Hillary Clinton en a remporté quatre sur cinq.
M. Trump s’est lui-même appelé le “candidat désigné” des Républicains après ses victoires dans le Connecticut, le Delaware, le Maryland, la Pennsylvanie et Rhode Island. Il a nettement devancé ses deux rivaux, le sénateur du Texas, Ted Cruz, et le gouverneur de l’Ohio, John Kasich.
Du côté des Démocrates, l’avance de Mme Clinton est désormais quasi insurmontable. Elle s’est imposée dans le Maryland, le Connecticut, le Delaware et la Pennsylvanie, tandis que le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, a remporté Rhode Island.
Jouer “la carte féminine”
À New York, M. Trump a promis à ses sympathisants qu’il ne modérerait pas ses projets politiques s’il était élu président. “Je suis allé dans les meilleures écoles. Je suis une personne très intelligente,” a-t-il déclaré. “Je vais représenter notre pays avec dignité. Mais je ne veux pas changer ma personnalité. Vous savez, elle m’a permis d’en arriver là.”
Selon lui, le seul avantage de sa rivale démocrate dans la course présidentielle est d’être une femme. “Franchement, si Hillary Clinton était un homme, je pense qu’elle n’obtiendrait même pas 5% des voix,” a-t-il affirmé.
Mme Clinton a riposté contre cette accusation de jouer la “carte féminine”.
“Eh bien, si lutter pour la santé des femmes, le congé familial rémunéré et l’égalité de rémunération s’appelle jouer la carte féminine, alors défie moi,” s’est-elle exclamée devant ses partisans à Philadelphie.