Il se croyait tout permis. Beau-fils de l’imam Mahmoud Dicko et soutien déclaré du président de la Transition, il se prenait pour un « intouchable ».
Issa Kaou Djim, puisque c’est de lui qu’il s’agit, avait été interpellé, la semaine dernière pour « des propos subversifs » par le procureur de la Commune IV du District de Bamako. Avant d’être placé en garde à vue au camp I de la gendarmerie.
A son procès, tenu vendredi 29 octobre, le 4e vice-président du Conseil National de la Transition (CNT), l’organe législatif de la Transition, était méconnaissable. Réputé « grande gueule », il « s’est ramolli », disent les confrères sur place. D’autres ajoutent, la main sur le cœur, qu’il avait même tenté de nier les faits, pourtant, diffusés sur les réseaux sociaux.
Une stratégie qui n’a pas porté fruits. Le procureur de la République a requis contre lui une peine de trois mois de prison.
Le délibéré est prévu pour le 3 décembre prochain.
O. Babi
Source: Canard déchainé