Après avoir tapé à toutes les portes sans succès et les voies de recours administratives pour être entendu par les plus hautes autorité du pays, sur leurs doléances, le Groupement des Syndicats des Transporteurs et Conducteurs Routiers du Mali (GSTCRM) est en colère face à cette attitude assimilable à une négligence totale des autorités vis-à-vis de leur regroupement. Il menace d’observer une grève de 72 heures (du 12 au 14 octobre 202) pour exiger la satisfaction de leurs dolences.
Selon les termes de la correspondance N° REF du 21 /09/2022/GSTCRM adressée à Mme le Ministre du Travail de la Fonction Publique et du Dialogue Social, le Groupement des Syndicats des Transporteurs et Conducteurs Routiers du Mali (GSTCRM) exige la satisfaction de leurs doléances qui sont entre autres :
L’arrêt des tracasseries routières par la police, la gendarmerie, la douane et les Eaux et Forets. A ceux-ci s’ajoutent, le respect strict de l’arrêté interministériel portant loi 0711-0712, la réglementation des motos taxis-tricyclistes, la révision de l’heure de traversée de Bamako et Kati par les gros porteurs, l’aménagement de parking pour les gros porteurs et l’arrêt immédiat de la poursuite des véhicules par les motards, la représentation de 10 délégués du groupement au sein du cadre de concertation et l’exonération sur le dédouanement des nouveaux véhicules de transports.
Joint au téléphone par nos soins, le président du Syndicat des Transporteurs par Autobus Soriba Brahim Cissé membreGroupement des Syndicats des Transporteurs et Conducteurs Routiers du Mali GSTCRM, estime que la crise qui a secoué le pays a profondément touché aussi le secteur des transports. « Malgré les difficultés et l’insécurité, les transporteurs maliens ont continué à rendre service aux gens, en faisant de gros sacrifices pour répondre aux besoins de mobilité de la population malgré l’état de nos routes. Et Aujourd’hui nous demandons juste à être écoutés par les plus hautes autorités du pays sur nos doléances, mais sans succès. C’est vraiment une négligence pour ce secteur vital et combien important pour le développement économique du Pays. Et cela, malgré nos cris de détresses nous n’avons pas été entendus », a-t-il souligné.
Il a par ailleurs ajouté que le groupement reste toujours ouvert au dialogue car une paralysie du secteur des transports au Mali va jouer considérablement sur l’économie malienne.
« La situation et le refus d’écouter le groupement des syndicats des transporteurs et conducteurs routiers du Mali, la grève reste donc notre seule arme pour la satisfaction de nos doléances dans les règles de l’art et la date d’aujourd’hui toutes les dispositions sont prises pour que cette grève soit une réussite totale si la situation ne s’améliore pas »,prévient-il.
Il n’a pas aussi manqué d’annoncer que cette grève est le point de part de plusieurs autres actions dans les règles de l’art de la part du regroupement jusqu’à la satisfaction de leurs doléances.
Affaire à suivre
Mohamed Kanouté
Source : L’Investigateur