Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

COP 27 en Egypte : Les ministres de l’environnement du continent africain à Kinshasa pour préparer le terrain

Plus de soixante ministres de l’Environnement et des experts du contient africains sont réunis dans la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) depuis le 03 octobre dernier afin de préparer la COP 27 que la ville égyptienne de Charm el-cheick abritera, du 07 au 18 novembre 2022.

Il s’agit pour les participants à la rencontre de Kinshasa de préparer la COP 27, prévue du 7 au 18 novembre prochain à Charm el-Cheikh, en Egypte. L’une des préoccupations majeures de cette rencontre est la possibilité pour l’Afrique d’exploiter ses réserves de combustibles fossiles. « L’Afrique n’est responsable que de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre  et elle en conserve davantage dans ses sols qu’elle n’en émet », ont déploré le Premier ministre congolais, Jean-Marie SAMA Lukondé, et Eve Bazaiba Masudi, ministre de l’Environnement et du développement durable lors des travaux d’ouverture.  La question de l’équilibre entre le développement économique du continent africain et le respect des engagements climatiques sera débattue par les participants. Autre défi majeur du continent qui sera évoqué à la pré-COP 27 est la dépendance en énergie fossile de l’Europe vis-à-vis de l’Afrique.

Jean-Marie Sama Lukondé, le premier ministre de la RDC, a rappelé que depuis le début de la guerre en Ukraine, certains pays européens sont « retournés à l’usage des sources d’énergies polluantes qu’ils avaient préalablement bannies ».  Il a ainsi estimé qu’il faut éviter de « tomber dans l’arbitraire, avec certains Etats libres de poursuivre, voire d’augmenter leurs émissions, et d’autres empêchés d’exploiter leurs ressources naturelles ». « La dépendance de l’Europe des énergies fossiles pourrait pousser certains pays africains à exploiter des ressources polluantes, sapant ainsi les efforts consentis pour contenir le réchauffement de la planète à moins de 1,5°C depuis le début de l’ère industrielle », a-t-il regretté.

Il a signalé que son pays dispose d’environ 155 millions d’hectares de forêt tropicale. « Ce qui en fait un “poumon vert” capable d’absorber le carbone et de contribuer à la lutte contre le dérèglement climatique », a-t-il ajouté. « Nos forêts sont en train de mourir à un rythme fou. Nous les enfants sommes les premières victimes », ont plaidé une cinquantaine d’enfants lors de cette réunion. Ils ont demandé aux officiels à cette pré-COP de « faire plus » pour leur léguer un monde respirable.

Moussa Samba Diallo

Source: Le Républicain

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance