Pour faire l’évaluation du processus de la transition, notamment les avancées dans la préparation des élections à venir ,conformément au délai accordé par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO en sa session extraordinaire tenue du 15 septembre 2020, la délégation de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) conduite par son excellence Goodluck Ebele Jonathan a séjourné dans la capitale malienne du 5 au 7 septembre 2021. La mission après avoir salué l’élargissement de l’ancien président de la Tarnsition et son Premier ministre a signalé l’insuffisance d’actions concrètes dans la préparation effective du processus électoral, elle a ainsi invité les autorités de la transition à respecter la période convenue du délai de la transition.
Durant son séjour à Bamako, la délégation de la CEDEAO a rendu une visite de courtoisie comme à l’accoutumée au Président de la transition, le Colonel Assimi Goïta et a tenu une séance de travail avec son Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga. La mission a eu également des consultations avec les membres du comité local de suivi et du corps diplomate accrédités au Mali.
A la fin de cette mission au Mali, elle a tenu une conférence de presse mardi, pour informer l’opinion nationale et internationale sur les avancées de la transition malienne. La mission a d’abord félicité le gouvernement pour le calme relatif observé dans le pays depuis la mise en place du deuxième gouvernement de la transition. En effet, elle a rappelé les autorités de la transition sur l’importance du respect de la date des élections annoncée, afin de montrer la crédibilité du processus de transition. L’émissaire de la CEDEAO, SEM.Jonathan a fait savoir que la mission reste préoccupée par l’insuffisance d’actions concrètes dans la préparation effective du processus électoral.
Toujours dans la même lancée, elle a invité le gouvernement de transition à présenter rapidement un chronogramme détaillant le calendrier, les reformes et actions prioritaires qu’il urge d’entreprendre pour la tenue des élections présidentielles et législatives. Il s’agit notamment du consensus sur le cadre légal devant servir aux élections, la préparation de la liste électorale et le choix de l’organe ou des organes devant conduire les élections.
Par Fatoumata Coulibaly
Source: Le Sursaut