Ils sont au total 9 conseillers CNID du cercle de Goundam, et 7 conseillers du parti YELEMA dans le cercle de Niafunké, (région de Tombouctou) à rallier solennellement les rangs du parti SADI (Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance).
Placée sous l’égide du président du parti SADI, la cérémonie, qui avait pour cadre le centre TOGOLA de Sabalibougou, en CV du District de Bamako, le mardi dernier, a enregistré la présence du porte-parole des nouveaux adhérents, Salim BABY ; des honorables députés du SADI, à savoir : Amadou Araba DOUMBIA (élu à Niono), Nanko Amadou MARIKO (élu à Koutiala), le secrétaire général de la coordination de la Commune V du District de Bamako, Samou SIDIBE ; le président de la jeunesse de la Commune hôte, Oumar SIDIBE ; de la présidente des femmes de la CV, Rokia SAMAKE, etc. On y notait aussi la présence de plusieurs militants ressortissants de la région de Tombouctou et des responsables du parti.
Dans son mot de bienvenue, le secrétaire général de la Coordination de la Commune V s’est réjoui du courage militant des nouveaux adhérents. Selon M SIDIBE, le parti SADI connait, certes des départs de militants, mais à l’état actuel des choses, on se rend compte que les mouvements arrivés sont plus importants que les départs. Ce qui prouve que le parti SADI est en train de s’agrandir, et cela, grâce à la vérité de ces dirigeants, à ses méthodes de travail, à sa manière de comprendre la démocratie.
La SADI, selon lui, c’est aussi le parti qui défend le droit des victimes d’injustice.
Ce qu’il faut savoir, à son avis, c’est que la SADI n’est pas un partir où l’on distribue de l’argent aux militants.
De son côté, le chef de la mission, Saloum BABY, s’est félicité de la grande moisson qu’il vient de réussir dans la région de Tombouctou, en matière d’implantation du parti. Il a tenu à féliciter toutes les bonnes volontés qui ont concouru à la réussite de sa mission, notamment, Ahamédou Ag HAMAMA et Mohamed Alfaki Ag Mohamed ATTAHER, qui n’ont ménagé aucun effort pour le bon déroulement de la mission ; de même que les responsables du bureau national du SADI.
A Ségou, a-t-il rappelé, une cérémonie similaire a vu l’adhésion de plusieurs militants venus d’autres partis en septembre 2015.
Selon M BABY, pour magnifier ses adhésions massives, à la demande de la coordination régionale, il sera organisé une conférence régionale, dans les jours à venir à Tombouctou.
La moisson du jour
Aujourd’hui, grâce à l’implication d’Ahamédou Ag HAMAMA, 9 conseillers du cercle de Goundam et 7 autres dans le cercle de Niafunké ont rallié les rangs du parti. Ces nouveaux adhérent son issus du CNID à Goundam et du part Yèlèma à Niafunké.
M BABY est convaincu que dans les prochains jours, les structures du parti seront prises d’assaut par d’autres nouveaux adhérents, car aujourd’hui, il fait l’objet d’aucun doute que le parti «SADI est la voie de la vérité ».
Avant de terminer, M BABY a prié pour que le parti puisse remporter de nombreuses victoires lors des prochaines échéances électorales. Enfin, a-t-il fait savoir, il y a aujourd’hui une coordination Aoua KEÏTA (du nom de la première femme député du Mali) des femmes du SADI en plus du mouvement des jeunes.
La porte-parole des nouveaux adhérents, Tina Baraka Walet MOHAMED, a soutenu que le SADI, grâce aux visites courageuses de son président, Oumar MARIKO, à travers tout le Mali, est considéré comme le parti de la réconciliation nationale au nord.
Pour sa part, l’honorable Amadou Araba DOUMBIA, non moins secrétaire à la Communication du parti SADI, après avoir félicité les nouveaux militants pour leur choix, a indiqué que ces mouvements d’adhésions de partout le territoire national prouve que la SADI a une envergure nationale.
«Sans la SADI, tous les déçus de la chose politique seraient restés sans créneau », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter, «SADI, c’est la lumière, la force du changement ».
Pour le président du parti, Oumar MARIKO, cette cérémonie marque le couronnement d’un combat que le parti SADI est en train de mener. «Vous conviendrez avec moi que 15 conseillers municipaux qui quittent différents partis politiques pour rejoindre la SADI, c’est une fierté», s’est-il réjoui. Ce qui réjouit davantage l’honorable, c’est surtout la base des critères sur lesquels ces militants ont fait leur choix.
«Ils ont dit clairement que le parti qu’ils voient en République du Mali, qui travaille inlassablement pour faire en sorte que les Maliens se mettent ensemble dans l’unité, dans le respect strict de notre appartenance à ce pays, c’est bien la SADI», a-t-il fait savoir.
En fait ceux qui sont arrivés, ce sont identifiés à la vision et à l’idéologie du SADI, a-t-il dit.
Aujourd’hui, ils adhèrent à la démarche que la SADI est en train de faire pour la paix, pour le peuple, la solidarité entre les différentes populations du Mali, a-t-il expliqué.
«C’est cette base d’adhésion qui nous réconforte énormément», a-t-il noté.
De même, a-t-il rappelé, à Ségou également, le parti avait enregistré des dizaines d’adhésion au niveau de ses structures de bases.
Autre motif de satisfaction du Dr MARIKO, c’est la qualité des nouveaux adhérents qui étaient, pour la plus part, des responsables de partis qui ont démissionné avec leur base pour rejoindre le parti.
«Cette fois ci, l’adhésion est de qualité et la base est formidable», s’est-il réjoui.
«Voilà pourquoi, nous sommes heureux et fiers d’avoir des militants de Goundam, de Niafunké, de Tombouctou, de Léré, de toute cette partie appelée boucle du Niger, revenir au sein du parti SADI sur des base saines », a-t-il souligné.
Sur les législatives partielles de Barouéli
En effet, cette cérémonie qui se tenait au lendemain des élections législatives partielles de Barouéli ayant vu le candidat du part SADI terminé sur la 5ème marche du podium, a été une occasion pour le président du SADI de dénoncer ce qu’il appelle l’achat de conscience qui a caractérisés le scrutin.
«L’argent a gagné, l’argent a triomphé contre la dignité et l’honneur. Cela est une réalité», s’est-il indigné.
« En ce qui concerne le parti SADI, nous avons fait un bon travail, le parti vient de rentrer magistralement à Barouéli», a-t-il fait savoir.
Selon lui, les populations locales avaient commencé à décrier surtout les hommes politiques, mais avec l’arrivée du parti SADI, il y a eu un éveil de conscience. Car elles se sont rendu compte que le parti a une manière de faire la politique différemment des autres, a-t-il expliqué.
Abordant la question des attaques de survenus à Nampala, le Dr MARIKO dira : «c’est un traumatisme de plus, nous sommes simplement désolé». Toutefois, le parti, selon lui, n’a pas encore souhaité s’exprimer sur ce sujet en attendant de mieux comprendre la situation.
Par Abdoulaye OUATTARA
Source: info-matin