Le respect au chef est obligatoire mais à vouloir se substituer aux titulaires du service est un pas à ne pas franchir.
Contesté dans toute sa gestion depuis quelques temps, le Premier ministre Modibo Kéïta s’embourbe finalement. Il pose de plus en plus des actes qui contrastent avec le rang d’un Premier ministre. Avant et après la maladie du président de la République, les Maliens ont fait le constat très amer. Modibo est devenu l’agent protocolaire N°1 du président IBK. Il remplace totalement le Chef de protocole. Pourquoi autant d’abaissement ?
Situation de Kidal :
Va-t-on continuer à se leurrer ?
Sans ambages, il faut dire que Kidal est en train d’échapper au Mali. Malgré les tentatives du pouvoir de tenter à racoler les morceaux. Alors, cette situation interpelle tous les compatriotes notamment les patriotes à se lever pour soutenir les autorités mais surtout à les aider à se défaire de l’étau dans lequel il s’y trouve. Cessons donc de se leurrer en prenant notre destin en mains pour notre bonheur.
Tentative de falsification de l’histoire de notre pays
Dr Soumana Sacko monte au créneau et met les auteurs dans leurs petits souliers
En mettant au service du peuple un livre intitulé “Le Mali sous Moussa Traoré”, celui qui l’avait trahi, Djibril Diallo se fait finalement hara-kiri. A quelques encablures du coup d’état de 1991, Djibril Diallo s’était rallié aux démocrates afin de pouvoir se sauver.
Quelques années après, sans vergogne avec des gens réhabilités, ils veulent nous faire croire au père noël. Face à cette tentative de récriture, le président du CNAS Faso Hèrè a fait un rappel. Il invite “les gens qui ont beaucoup profité de la démocratie de ne pas salir cette démocratie”.
Pire, il fait un rappel historique de certains faits perpétrés contre les partisans de Modibo Kéïta qui ont été empêchés de publier un livre.
Avant d’ajouter : “On ne peut pas faire marche arrière à la roue de l’histoire. Le mouvement démocratique est interpellé et il se fera le devoir de répondre. Nous n’allons pas permettre aux gens qui ont profité de la démocratie de salir cette démocratie”.
Et Zoro de révéler : “La dissolution dans les autres corps du régiment blindé sous la transition de 1991 avait été faite tout simplement dans le souci d’éviter un autre coup de force, après que la transition ait échappé à une tentative de renversement.”
Pour Zou, le vrai délitement de l’armée malienne a commencé avec le coup d’état du 19 novembre 1968, qui a été suivi par la mise à la retraite, par décret de Moussa Traoré, de tous les officiers supérieurs et la disparition de certains officiers subalternes dans des conditions obscures après la prise du pouvoir.
La Rédaction