5 agents de l’entreprise Huawei, chargés de l’installation de la fibre optique ont été froidement abattus dans la région de Tombouctou. Les corps sans vie de 5 personnes dont 3 Maliens, un Burkinabé et un Togolais ont été retrouvés samedi, à 8 km de Dianké, dans la région de Tombouctou. Ils étaient chargés d’installer des fibres optiques dans la zone. Ils ont été exécutés par balle.
L’acte n’a pas été revendiqué, mais tout porte à croire qu’il pourrait s’agir d’un crime aux motivations crapuleuses et non idéologiques. En effet, les victimes ont été dépouillées de tous leurs biens, y compris leur véhicule de service. Toutefois, aucune piste ne doit être exclue puisque des criminels en tout genre sont très présents dans la région de Tombouctou.
Selon des témoins, l’assassinat des agents de l’entreprise Huawei a provoqué la panique dans la région. La méfiance et la peur s’y sont installées. Les habitants du cercle de Niafunké craignent que cela peut impacter négativement les activités génératrices de revenus.
L’insécurité prend une tournure inquiétante tant au nord qu’au centre du Mali. Les attaques contre les civils, les autorités locales, les Casques bleus et les forces de sécurité se multiplient. Au moins 7 personnes tuées la semaine dernière.
D’après certains observateurs, la généralisation de l’insécurité sur l’ensemble du territoire résulte d’un manque de volonté politique. Pour Ibrahim Ikassa Maiga, spécialiste des questions sécuritaires et Professeur de droit à l’Université du Mali cité par Studio Tamani, il est difficile de comprendre que les forces en présence, notamment Barkhane, Minusma et les Famas n’arrivent pas à coordonner les actions pour faire face aux djihadistes.
Rassemblés par MD
Source: L’Indicateur du Renouveau