C’est la grande saison des tomates. La plante cultivée pour ses fruits, qui est à l’origine de nombreuses recherches scientifiques, est très bénéfique pour la santé.
La tomate est un fruit léger riche en minéraux et en vitamines comme le calcium, le zinc et le fer. Elle a différentes vertus et lutte contre certaines maladies.
Elie Dembélé, nutritionniste, explique : « avec sa richesse en vitamines A, C et en lycopène ; la tomate à un traitement médical et une vertu de rajeunissement. Son pigment rouge a un allié pour garder une bonne mine et protège la peau des effets néfastes des rayons ultra-violets. La tomate est aussi riche en vitamine A, en vitamine C, en bêta-carotène sans oublier le lycopène, des éléments qui possèdent un fort pouvoir antioxydant », explique le nutritionniste.
Aux dires de Dr Dembélé, la tomate lutte contre certaines maladies telles que le diabète, l’hypertension. « Riche en lycopène, en chrome, la tomate pourrait améliorer le contrôle de la glycémie et prévenir l’apparition du diabète. Son bon fonctionnement contribue à faire diminuer l’hypertension. Le lycopène qui selon des études permet de prévenir l’apparition de certains cancers comme le cancer du sein, de l’estomac et du côlon. C’est également ce lycopène qui lui donne sa couleur rouge ».
Et d’ajouter que « la tomate a contribué au développement d’une importante industrie de transformation dont les sauces tomate, les jus de légumes de conserves et notamment de ketchup ».
Nous entrons dans la période où la tomate se fait moins chère sur le marché. Aïchatou Sidibé est vendeuse de tomate au marché de Daoudabougou depuis 8 ans. « Nous sommes pratiquement au mois où la tomate bat son plein. En ce moment, nous trouvons des paniers de tomates moins chers et le prix varie. Les prix varient de 8 000 à 12 500 F CFA. Le prix le plus élevé de ces paniers ne dépasse pas 15 000 F CFA. Je préfère ce moment parce que je tire des bénéfices », selon la vendeuse.
En plus de cette période, Aïchatou Sidibé vend la tomate durant toute l’année, même si le légume devient très cher.
« Je continue de la vendre mais, dans des conditions différentes. On peut prendre le même panier entre 8 000 jusqu’à 50 000 F CFA. Je n’ai pas le choix. Je suis obligée de le faire car les bénéfices que j’en tire me permettent de subvenir aux petits besoins de mes enfants et gérer moi-même mes cotisations de la tontine. Même si elle devient excessivement chère, je continuerai avec la vente car avec la cherté qu’elle englobe momentanément les clients ne cesse de les réclamer ».
Aline Doumbia (stagiaire)
Source: Mali Tribune