Quant à Souleymane Doumbia, qui utilise l’application depuis 3 ans, le maître mot est la distraction : « C’est pour me distraire et oublier les soucis du quotidien. Il me distrait d’une part et d’autre part, TIK TOK pour moi est un espace de business ».
En ce qui concerne les bénéfices de ces efforts virtuels, les spécialistes indiquent que pour monétiser un compte il faut le créer au moins en Europe pour le moment : « Financièrement c’est plus les marques qui nous approchent pour des publicités. Il y a des abonnés qui peuvent envoyer des cadeaux que tu peux transformer en espèces. TIK TOK paie mais le Mali n’est pas parmi les pays qui sont rémunérés », souligne Zeina Khalil.
En plus d’être reconnu comme le réseau social qui consomme le plus de forfait, son utilisation par certains au Mali préoccupe les défenseurs de la culture et des valeurs sociales pour la simple raison que tous les moyens sont utilisés pour se faire des abonnés et des likes et être appelé TIKTOKEUSE ou TIKTOKEUR.
Andiè A. DARA
Source: Bamako News