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Tiéman Hubert Coulibaly, ministre de l’Administration Territoriale « Chaque fois qu’on crée une nouvelle région, on dépense environ 10 milliards FCFA… »

Le ministre de l’Administration Territoriale, Tièman Hubert Coulibaly était face à la presse dans le cadre de la conférence de presse hebdomadaire initiée par le gouvernement Abdoulaye Idrissa Maïga. Devant les journalistes, il a annoncé que le référendum pour le changement de la Constitution a été fixé au 9 juillet prochain, tandis que les élections des conseillers de cercles et des régions auront lieu respectivement le 29 octobre et le 26 novembre prochains sur toute l’étendue du territoire national.

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Pour cette conférence de presse hebdomadaire du gouvernement, la 7ème du genre,  Tièman Hubert Coulibaly, ministre de l’Administration Territoriale était accompagné par son collègue en charge de l’Environnement et du Développement Durable, Mme Keita Aida Bo et par le ministre du Commerce Abdel Karim Konaté, non moins porte-parole du gouvernement.

Quelques points saillants étaient inscrits à l’ordre du jour: le calendrier électoral 2017, l’octroi de l’aide financière de l’Etat aux partis politiques et la politique forestière nationale et son plan d’actions 2018-2022.

D’entrée de jeu, le ministre Tiéman Hubert Coulibaly a indiqué que les élections municipales partielles dans les 59 communes restantes ne pourront pas se tenir en fin mai. Et de ce fait, elles ont été repoussées au 29 octobre.

« Un nouveau calendrier électoral a été établi. Ainsi, l’élection référendaire reste maintenue au 9 juillet 2017. Les élections des conseillers de cercles et régions sont respectivement prévues pour le 29 octobre et le 26 novembre 2017 », a-t-il précisé.

 

Plus de 2 milliardsFCFAcomme aide publique aux partis politiques

Le deuxième point évoqué par le ministre Tièman Hubert Coulibaly a porté sur l’octroi de l’aide financière de l’Etat aux partis politiques. Selon lui, la loi du 18 août 2005 portant Charte des partis politiques prévoit que l’Etat accorde aux partis politiques, une aide financière d’un montant annuel correspondant à 0,25% des recettes fiscales du Budget d’Etat.

Ainsi, le montant de l’aide financière attribuée aux partis politiques au titre de l’année 2016 s’élève à 2.236.337.114 FCFA. Et, le montant auquel ont droit les 58 partis politiques éligibles sur 64 postulantss’élève à 2.219.727.099 FCFA.

L’octroi de l’aide financière de l’Etat aux partis politiques participe de la consolidation de l’article 29  qui dispose que les partis politiques bénéficient d’une aide financière de l’État inscrite au budget de l’Etat les à raison de 0,25 % des recettes fiscales. Le montant annuel des crédits affectés au financement des partis politiques est divisé en quatre fractions : 15 % des crédits alloués sont reversés aux partis ayant participé aux dernières élections générales municipales ou législatives, 40 % sont reversés proportionnellement au nombre de députés élus, 35 % sont reversés proportionnellement au nombre de conseillers communaux élus et 10 % sont reversés proportionnellement au nombre de femmes élues (5 % pour les députées, 5 % pour les conseillères communales), a expliqué le ministre Coulibaly.

« Pour bénéficier de l’aide de l’Etat, les partis politiques doivent répondre à un certain nombre de critères au nombre desquels, avoir un siège au nom du parti différent d’un domicile privé, la tenue rigoureuse des instances statutaires du parti, avoir un compte dans une institution financière malienne, faire l’inventaire chaque année des biens meubles et immeubles du parti, présenter des comptes chaque année à la section des comptes de la Cour Suprême au plus tard le 31 mars de chaque année, justifier la provenance des ressources financières,etc », a ajouté le ministre de l’Administration Territoriale.

Actualité oblige, il s’est prononcé sur la question  de l’érection de certaines localités du Mali en régions comme ce fut le cas au Nord avec les régions de Ménaka et de Taoudéni. En effet, les populations de certaines de ces localités menacent de ne prendre part aux élections si elles ne sont pas érigées en régions. Il s’agit de Bougouni, San, Koutiala, etc…

Sur la question, le ministre Tièman Hubert Coulibaly est formel. « Chaque fois qu’on crée une région, on dépense environ 10 milliards FCFA. Donc, la loi sur la création de nouvelles régions doit être réélue », a-t-il laissé entendre.

 

Le coût de la politique forestière nationale 2018-2022

Aussi, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, Mme Keita Aida Bo, aexpliqué aux journalistes, la politique forestière nationale et son plan d’actions 2018-2022.

Selon elle, les ressources forestières constituent des sources renouvelables de produits indispensables aux besoins des populations urbaines et rurales. En dépit de leur contribution significative à l’amélioration des conditions de vie des populations dit-elle, ces ressources restent confrontées à un certain nombre de défis dus essentiellement aux faiblesses juridiques et institutionnelles du secteur forestier.

« La politique forestière nationale est élaborée pour corriger ces faiblesses. Elle vise à assurer une gestion intégrée et durable des ressources forestières et fauniques en vue de contribuer à la lutte contre la pauvreté, à la gestion durable des terres et à la lutte contre le changement climatique », souligne-t-elle. Avant d’indiquer que cette politique est assortie d’un plan d’actions 2018-2022 d’une incidence financière de 45.494.252.000 FCFA  qui sera financée par l’Etat, les partenaires techniques et financiers et les collectivités territoriales.

Adama DAO

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