Theresa May a entamé ce mardi une visite de trois jours dans trois pays d’Afrique subsaharienne.
Avant le Nigeria et le Kenya, la Première ministre britannique s’est rendue en Afrique du Sud.
Lors d’un discours prononcé au Cap, elle a plaidé en faveur d’un renforcement des investissements britanniques sur le Continent pour compenser les pertes attendues à cause du Brexit.
Theresa May : “D’ici 2022, je veux que le Royaume-Uni devienne le premier investisseur des pays du G7 en Afrique. Je souhaite que les entreprises du secteur privé britannique prennent les devants en investissant les milliards qui permettront aux économies africaines de croître de plusieurs milliards. Nous avons les outils pour le faire.”
May veut faire du Royaume-Uni post-Brexit un grand investisseur en Afrique
L’enveloppe promise par la locataire du 10 Downing Street est de quatre milliards de livres, soit près de quatre milliards et demi d’euros.
Theresa May : “En tant que Première ministre d’une nation commerçante, dont le succès dépend des marchés globaux, je veux voir des économies africaines fortes avec lesquelles les Britanniques peuvent faire des affaires, de façon libre et équitable.”
La chef du gouvernement britannique ambitionne de décrocher des accords commerciaux censés se substituer à ceux de Bruxelles.
Mais elle reconnaît que son pays n’a pas les moyens de concurrencer la Chine, devenue – et de loin – le premier investisseur en Afrique.
euronews