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Terrorisme : Nouveau coup dur pour Iyad Ag Ghali

On peut dire sans risque de se tromper que la France a décidé d’en finir avec le chef djihadiste malien. En moins, Iyad Ag Ghali, le chef d’Ansar Dine, allié d’al-Qaïda, a perdu près de 40 combattants deux bras droits.

Le temps commence à être dur voire très dur pour le chef djihadiste malien,  Iyad Ag Ghali qui vient de perdre près de 40 combattants deux bras droits. L’armée française a mené  mercredi dernier une grosse opération antiterroriste. Une vingtaine de combattants ont été tués ou capturés, selon l’état-major. Une opération menée aux confins du pays à quelques encablures de la frontière algérienne avec visiblement une cible importante, Iyad Ag Ghali lui-même.

C’est l’un des principaux chefs terroristes du Sahel qui aurait été dans le collimateur de Barkhane. Iyad Ag Ghali est le chef d’Ansar Dine, allié d’al-Qaïda. Il ne figure pas au nombre des victimes, mais l’un de ses proches a été tué, selon l’armée malienne. Il s’agit de Malick Ag Wanasnat, un ancien colonel malien, présenté comme un déserteur depuis 2006. L’armée dit de lui qu’il était même l’un des piliers d’Ansar Dine.

Au total, une vingtaine de jihadistes auraient été « tués ou capturés » dans cette opération, selon une formule volontairement floue régulièrement employée par l’armée. Un raid mené par la France, à la fois avec les troupes de Barkhane, mais aussi avec les forces spéciales déployées au Sahel. Trois cibles ont été attaquées simultanément à quelques centaines de mètres seulement de la frontière algérienne.

Des cibles d’abord été bombardées par des hélicoptères d’attaque puis les troupes héliportées ont engagé l’affrontement au sol. Outre le bilan humain, l’armée française dit aussi avoir détruit des véhicules et de l’armement. De nombreux documents auraient également été saisis.

Couché lors des violents accrochages opposant des combattants du MSA et les présumés auteurs d’une attaque meurtrière perpétrée, le 2 février dernier, dans la localité d’Inewelane, située à environ 18 km à l’est de Talataye, dans la région de Ménaka, Sidi Ham Ag Tahma a succombé à ses blessures.

Une source sécuritaire le présente comme un combattant de la CMA évoluant à Ménaka, Tin-Fadimata, Inguedènebatane et Tidermène. Il avait été blessé lors des poursuites–accrochages le weekend dernier, suite à l’incursion d’individus armés à Inewelane, ayant entrainé la mort de 4 civils de la communauté Dossak dont le Marabout Tidjit Ag Arahmat.

A noter que Sidi Ham Ag Tahma est soupçonné d’être le cerveau de l’attaque menée contre le camp des gardes de Ménaka, le 28 janvier dernier, causant la mort de 4 éléments de ce corps des forces armées maliennes. Le nom d Iyad Ag Ghali avait été cité dans cette attaque comme étant le principal commanditaire. Aussi, Sidi Ham Ag Tahma est soupçonné d’être derrière les attaques subies par l’armée à Gourma Rharouss le 18 avril 2017 et à Indelimane en 2017.

Donc, l’étau se resserre autour d’Iya.

Rassemblés par MD

Source: L’indicateur du Rénouveau-Mali

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