Alea jacta est (le sort en est jeté) aurait été prononcée par Jules César pour franchir le Rubicon. C’était en 45 avant Jésus-Christ. Cette sentence est d’actualité à l’Adéma/PASJ, où le CE a ignoré la menace à peine voilée du PM de sortir du gouvernement les ministres des partis membres de la CMP qui présenteraient un candidat contre le président sortant à la présidentielle de 2018.
L’Adéma-PASJ a décidé une candidature interne et devra donc logiquement quitter le navire. Mais pour autant, elle n’aura l’absolution du peuple que lorsqu’elle sera vraiment la locomotive de l’alternance pacifique dans ce pays à travers un candidat consensuel à cheval sur les principes démocratiques et républicains et visionnaire pour sortir le Mali du bourbier.
L’ex-parti majoritaire devra très rapidement remobiliser son électorat et séduire d’autres Maliens. “Ensemble”, naguère mot d’ordre et parole d’Evangile dans la Ruche, devra être la ligne de conduite.
Oui, à l’Adéma, le sort en est vraiment jeté !
DAK
Source: L’indicateur du Rénouveau-Mali