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TERRORISME AU CAMEROUN : La fin de Boko Haram n’est plus loin

Dans un rapport publié hier, mardi 14 août 2018, l’international Crisis Group (ICG) fait état de la diminution des menaces de Boko Haram dans l’Extrême-Nord du Cameroun. Il sollicite alors auprès du gouvernement des actions concrètes afin de rendre définitive et réelle cette fin qui s’annonce bien.

Le principal groupe terroriste spécialisé dans l’enlèvement de jeunes filles au Cameroun et qui se porte comme l’ennemi juré de l’éducation occidentale serait en train de s’affaiblir sur le territoire camerounais. L’information a été donnée le mardi dernier par l’International Crisis Group (ICG) dans un rapport qu’il a eu à publier ce jour.

Dans ce rapport, ce groupe d’experts part du constat de la diminution des attaques de ce groupe terroriste sur le territoire camerounais, notamment l’extrême Nord-est du pays. À ses dires, les attaques de ce mouvement serait diminuées jusqu’à 40%. Outre cela, toutes les attaques que ce groupe planifie échouent automatiquement. Ce qui explique la diminution des attaques suicide perpétrées par ce groupe. Dans ce rapport, il est possible de comprendre également comme cause de cet affaiblissement que la plupart des Camerounais qui avaient rejoint ce groupe entre 2012 et 2016 sont pratiquement tous morts, tués par l’armée camerounaise. D’autres encore ont préféré se rendre en rejoignant leur communauté d’origine.

En conséquence, l’International Crisis Group, à travers son rapport, invite le gouvernement camerounais à avoir un esprit d’anticipation en mettant rapidement en place des mesures permettant d’asseoir rapidement une paix durable dans ce pays. Ces mesures sont au nombre de deux : définir des politiques permettant aux quelques Camerounais qui se trouvent encore au sein de ce groupe de rejoindre leur communauté respective en fragilisant davantage le groupe Boko Haram ; prendre des mesures allant dans le sens de récompenser les groupes d’auto-défense civils qui se sont mis en place pour lutter contre ces groupes. Notons que ces comités de vigilance comptent près de 14 000 hommes.

Fousseni TOGOLA

Source: Le Pays

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