Pendant plusieurs semaines depuis l’année finissante, les citoyens de Marseille, un secteur de Sangarebougou à la périphérie de la Commune I enregistrent de nombreux cas de cambriolages. Plusieurs déclarations avaient été faites à la Brigade de Gendarmerie et l’adjudant-chef Molo Konaté, commandant par intérim avait fait preuve de pédagogie en expliquant aux plaignants qu’ils doivent nécessairement collaborer avec les forces de sécurité. C’est du reste le discours que tient sans cesse le maire M. Oumar Guindo.

Le message est passé semble t-il et le résultat est là. Des anonymes ont sifflé aux oreilles des pandores, la présence de trois motocyclistes de moralité douteuse, planqués le mercredi 14 janvier dernier entre le tribunal de la Commune I et le commissariat de police du 12è arrondissement.

Ceux-ci sont encerclés en possession de deux motos Djakarta et d’une moto de type Sanili, interpellés et conduits à la Brigade pour vérification d’identité. Ils répondent aux noms de Seydou Sanogo, Kassim Cissé domiciliés à Marseille et Idrissa Dembélé, domicilié lui à Boulkassoumbougou. La perquisition de leur chambre qui a précédé l’interrogatoire a permis aux enquêteurs de saisir une importante quantité de chanvre indien, un téléviseur, écran géant et des outils de nuisance, toutes découvertes qui faussèrent leur plan de défense, encore qu’ils ne détenaient aucun document pour justifier qu’ils sont propriétaires des engins.

Conséquence, ils ont confessé constituer une bande de cambrioleurs. Le vendredi 16 janvier, ils sont mis à la disposition du Procureur de la Commune I et depuis, il y a une accalmie dans la zone. Comme quoi, si la population collabore avec les forces de sécurité, on peut vaincre l’insécurité.

Dénis T Théra

Source: Autre presse