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Terreur à Farabougou : Deux paysans tués par des hommes armés dans leur champs, hier

La violence meurtrière continue à Farabougou en dépit du calme apparent depuis l’annonce de l’arrivée des forces régulières dans la localité. Hier jeudi 19 novembre, d’après les informations, deux paysans ont été tués dans leur champ. Il y aurait eu plusieurs blessés dans cette attaque perpétrée par des hommes armés non identifiés.Cette localité située au cœur de l’office du Niger est sous les projecteurs depuis que ces envahisseurs se sont engagés à isoler le village. Des édifices ont été détruits pour empêcher une intervention rapide et efficace de l’armée.

 

Les chasseurs qui ont tenté de faire la résistance en ont été dissuadés à cause de la puissance de feu de l’ennemi. L’armée a pu mener des opérations de largage de vivres pour soulager la souffrance des populations. L’intervention qui se poursuit encore est soutenue par les partenaires français de l’opération Barkhane. Le col Assimi GOITA, Vice-président de la Transition en personne a dirigé des opérations sur le terrain. Il y a quelques jours, des personnes ont été tuées. Certaines dans leur maison, d’autres dans des champs. L’ampleur de la violence et la menace que cela représente pour les populations ont justifié l’organisation d’un forum dans la ville de Niono la semaine dernière. A l’occasion, un pacte de non agression avait été signé entre les membres de la communauté peuhle et les agriculteurs bambaras. Cet accord de cessation des hostilités connait des problèmes dans son application sur le terrain.

 

C’est dans ces conditions que l’on apprend la mort de deux personnes. Les victimes auraient été exécutées dans leur champ. En plus des deux personnes tuées, il y aurait des blessés dont le nombre n’a pas été spécifié. La situation de Farabougou commence à inquiéter beaucoup de Maliens.

 

Pendant que les terroristes continuent de dicter leur loi dans les villes et villages au Centre et au Nord, les militaires cherchent à s’accrocher au pouvoir. Le comportement de la junte du CNSP commence à agacer le peuple qui attend dans l’impatience une  libération du pays du joug des terroristes. L’occupation de Farabougou est un cas de conscience qui doit interpeller la hiérarchie militaire.

 

LAYA DIARRA

Source : Le Soir de Bamako

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