Cet acte criminel fut perpétré le mercredi 4 mai 2016, par un élève de terminale en série TSS, sur un de ses camarades de 9e.D’après les témoins de la scène, un groupe de jeunes garçons dont un certain Seydou Diarra, élève dans la même classe audit établissement, étaient assis devant dans le but de venger le jeune frère de Seydou. Car d’après Seydou lui-même, les camarades de ce dernier l’auraient frappé en chemin de l’école. Selon, les témoins de la scène, le groupe de jeunes étaient devant ledit établissement depuis 15 h jusqu’à 17h, heures de descente pour attendre leur cible.
A travers les indications du jeune frère à Seydou, les jeunes armés se sont mis à l’œuvre en attaquant leur groupe cible devant l’établissement, en présence des enseignants et du promoteur. Il a fallu l’intervention de ces derniers pour soustraire le couteau aux élèves complices de Seydou. La scène coïncida avec la sortie de Soumaïla Keita, victime de l’acte sauvage. Ainsi, de passage, Soumi demanda aux autres camarades la cause de l’attroupement. En réponse à sa question, le promoteur de l’établissement lui dira de continuer son chemin et que ce problème ne lui concerne guère. C’est ainsi que Soumi continua tout bonnement son chemin, comme l’avait instruit le promoteur. Au cours de son chemin, Soumaïla fut surpris de voir derrière lui quatre jeunes garçons, dont Seydou, avec à la main des armes. Soumi, dans sa position de légitime défense, prit un gros caillou en vue de dissuader ses agresseurs. Pendant ce temps, Seydou vint derrière lui et lui donna des coups de poignards au dos et à sa paume droite. Etant grièvement blessé, Soumi fut urgemment transporté au dispensaire par ses parents avant il ne perde beaucoup de sang. Vu la gravité de la situation, les badauds, témoins de cette scène sanguinaire entrèrent dans la danse, furieux contre l’acte criminel posé par Seydou.
La foule, dans sa position de le lyncher, le pourchassa jusque vers une concession à étage. Heureusement pour Seydou, il s’échappa en s’introduisant dans une famille d’autrui où il y trouva refuge. Ainsi, les membres de la famille s’interposèrent entre le criminel et la foule furieuse, avant d’alerter le commissariat du 12e arrondissement, qui dépêcha quelques éléments pour aller appréhender le fautif Seydou, tandis que ses trois autres acolytes étaient en fuite. Des témoignages précisent que certains de ces élèves vagabondages avaient même un pistolet.
Nouhoum KONARE
Source : L’Inspecteur