Depuis plus d’un mois la promotion 2012 des volontaires de l’APEJ a reçu la dernière partie de son argent de la part du gouvernement. Contrairement aux autres structures, la Fédération Nationale des Associations de Santé Communautaire (FENASCOM) est entrain de se moquer des pauvres volontaires en les faisant tourner en rond pour des raisons inavouées.
Selon le secrétaire général des jeunes du contingent 2012, malgré l’envoi d’un message libellé ainsi par la FENASCOM « salut cher volontaire affilié à la FENASCOM dernier jour de paiement ce jeudi 28 mars à partir de 16h date de rigueur le rapport de stage est exigé », signé Minta le 25/03/2013 à 16h50 minutes avec le NUMERO 0022368794143 , elle s’est permis de reporter la date jusqu’au 20 Avril 2013, malgré le fait que certains avaient effectué le déplacement de très loin.
Paradoxalement, au même moment certaines structures comme la chambre de commerce et le ministère des mines payaient les deux premiers mois aux volontaires de l’année 2013. Selon nos sources, la FENASCOM fait comme si l’APEJ n’avait pas encore déboursé les sous. « Nous avons été chez eux pour nous enquérir des informations, mais on nous a fait savoir que c’est la décision du chef en nous montrant une note de service à la porte signée par l’un des responsables de la structure », dixit un jeune très remonté qui a effectué le déplacement de Gao.
Pour les jeunes concernés, la chanson est connue. Sachant bien que les volontaires viennent de divers horizons du pays, la FENASCOM Jouerait sur la carte de la lassitude de certains pour empocher sur un plateau d’or le fruit des mois de souffrance. A titre illustratif, un aller- retour Bamako Mopti ou Kayes par exemple coûte combien s’il faut le déduire pour quelqu’un qui gagne 23000F ou 28000F par mois. En tenant compte de ce calcul, certains jeunes qui sont contraints par la FENASCOM de faire deux allers et retour, voir trois préfèrent abandonner et s’en remettre à Dieu.
Selon nos investigations, il semblerait que c’est un système que la FENASCOM adopte depuis quelques années pour décourager les volontaires qui n’habitent pas Bamako afin d’empocher leurs parts. Si tel est le cas, l’Etat ne doit plus mettre des volontaires à la disposition de ce service devenu une source de cauchemar pour les jeunes. Selon certaines sources, au lieu de donner les frais de transport comme il est de coutume, la FENASCOM se permet de louer des cars pour amener des jeunes dans les villes éloignées, histoire de grignoter un peu d’argent à ce niveau aussi. En attendant que le calvaire de ces jeunes ‘’ torturés’’ par la FENASCOM prenne fin, nous allons vous livrer les témoignages pathétiques de deux volontaires des deux derniers contingents de l’APEJ victimes de la structure.
A suivre !
Anta H