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Tentative de cessez-le- feu au Yémen

Ouverture, mardi, de pourparlers en Suisse pour suspendre un conflit opposant Téhéran et Riyad par procuration. Mais l’arrêt des combats risque d’être fragile.

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Un cessez-le-feu de sept jours devait entrer en vigueur, lundi à minuit au Yémen, avant l’ouverture de pourparlers de paix sous l’égide de l’ONU, mardi en Suisse, dans un lieu tenu secret.

Mais le chemin sera encore long et semé d’embûches avant le règlement éventuel de ce conflit où les deux puissances rivales du Golfe persique, Iran et Arabie saoudite, s’affrontent par alliés interposés. Le cessez- le-feu négocié ces derniers jours à Aden n’est pas certain de tenir plus longtemps que les tentatives précédentes de mai et juillet.

Chiites houtis contre sunnites

Les combats continuaient encore, lundi après-midi, entre les rebelles chiites houthis appuyés par des unités loyales à l’ancien président Ali Abdallah Saleh (déposé lors du printemps arabe de 2011), soutenues par l’Iran, face aux forces du régime du président Abd Rabbo Mansour Hadi, appuyé militairement par une coalition de pays sunnites dirigés par l’Arabie saoudite. Un commandant des forces saoudiennes au Yémen a d’ailleurs été tué en compagnie d’un officier émirati et de dizaines de soldats par un tir des rebelles d’un missile Tochka, de conception soviétique, lors d’opération autour de Taëz, troisième ville du Yémen.

 s arabes du Golfe ont lancé en mars dernier une intervention avec le déploiement de 10.000 soldats et de centaines de blindés contre les rebelles houthis qu’elles soupçonnent d’être manipulés par l’Iran. Le conflit a fait depuis lors 6.000 morts dans ce pays de 24 millions d’habitants dépourvus de ces ressources en hydrocarbures qui font la richesse de ses voisins du Golfe persique. Après que les rebelles se sont emparés en juillet 2014 de l’essentiel du nord et de l’ouest du pays, dont la capitale Sanaa, les forces loyalistes ont reconquis cet été cinq provinces du sud, dont celle d’Aden, deuxième ville du pays.

Cette offensive saoudienne semble donc payer sur le terrain depuis septembre, mais Riyad craint des pertes humaines et un risque d’enlisement.

 

Source: lesechos.fr

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