Cette fin d’année à New-York devait marquer leur couronnement. A la sortie d’un Roland-Garros qu’il a remporté pour la première fois, Novak Djokovic était lancé comme une bombe sur l’autoroute de l’histoire du tennis avec, en ligne de mire, la victoire dans les quatre Grand Chelem sur une année, performance réalisée par Rod Lavers en 1969 et jamais imitée depuis. Après avoir signé un nouveau doublé à Wimbledon (2002/2003, 2009/2010 et 2015/2016), Serena Williams paraissait, elle, revenir à son meilleur niveau pour conserver ses titres olympiques à Rio et conquérir un 23e titre majeur devant son public. Aujourd’hui, le roi et la reine du tennis mondial sont dans l’inconnu au moment d’aborder l’US Open, diminués par des pépins physiques qui ont assombri un été qui promettait tant. Un Wimbledon raté (sorti au troisième tour), des Jeux Olympiques décevants en simple comme en double et une blessure au poignet qui l’a forcé à faire une croix sur le tournoi de Cincinnati (seul Masters 1000 qui manque à son palmarès)…
L’été de Novak Djokovic est loin d’avoir été un long fleuve tranquille. Qui l’aurait cru en juin dernier, lorsque le Serbe levait pour la première fois de sa carrière la Coupe des Mousquetaires sur le Court Central de Roland-Garros, concluant un début de saison tout simplement monstrueux (trois défaites en huit tournois).
Avec ses échecs sur les courts Londoniens et ceux de Rio, Nole n’arrive pas en empereur du tennis mondial à New York, d’autant que sa blessure au poignet le fait toujours souffrir. « Je fais tout ce qui est en mon pouvoir, avec mes médecins, pour être sûr d’être à 100% durant le tournoi, mais je n’en suis pas encore là », a admis Djoko à l’occasion du tirage au sort vendredi.
Source : L’ Essor