La Sierra Leone, le Liberia, le Togo, la Gambie, la Guinée, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont encore de nombreux efforts à fournir à fournir en matière d’amélioration de la connectivité mobile. C’est ce qu’a déclaré l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) qui estime, par contre que la Côte d’Ivoire est le pays qui a le plus avancé dans l’amélioration de la connectivité mobile en Afrique de l’Ouest. Sur quatorze pays de la sous-région, le pays qui arrive derrière le Cap-Vert, le Ghana et le Nigeria, affiche un indice de connectivité mobile de 45,7 points, au-dessus de l’indice moyen sous-régional qui est de 36,2 points et de celui d’Afrique subsaharienne qui est de 39,0 points.
Bien que quatrième, GSMA attribue à la Côte d’Ivoire les meilleures performances parce que le pays a fait progresser son indice de connectivité mobile de 9,2 points en trois ans, de 2016 à 2018.
Cette amélioration de l’indice de connectivité mobile de la Côte d’Ivoire, GSMA considère qu’elle s’est traduite par une amélioration de l’infrastructure, de l’accessibilité et du développement du contenu dans le pays. Actuellement, seuls quatre pays d’Afrique de l’Ouest (Cap-Vert, Ghana, Nigeria et Côte d’Ivoire) enregistrent un indice moyen de connectivité mobile supérieur à la moyenne d’Afrique subsaharienne tandis qu’ils ne sont que six à être au-dessus de l’indice moyen de connectivité mobile d’Afrique de l’Ouest (le Bénin et le Sénégal s’ajoutent aux pays précédents).
Cette faiblesse de la sous-région dans son indice moyen de connectivité mobile, GSMA la justifie par les coûts élevés de l’extension de la couverture qui s’érige en défi de poids. Il faut également ajouter à ce défi des « réglementations contradictoires et sources de distorsions de la part des gouvernements » qui restreignent les investissements publics et privés destinés à connecter ceux qui ne le sont pas.
Source: l’Indépendant