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Technologie : LA MODE «START-UP»

entreprises permettent la création d’emplois et de la valeur ajoutée

cyber cafe net prix cout bamakoOn ne se lassera de le dire. Les technologies de l’information et de la communication ont révolutionné notre façon de vivre. Elles ont apporté un changement positif dans le travail des individus et des entreprises. Leurs avantages sont nombreux : réduction du temps de travail, communication à moindre coût à travers le monde, l’accès à toutes sortes d’informations et de connaissances, bref les Tic sont présentes dans tous les domaines. Parmi les innovations des Tic figurent les Start-ups ou entreprises d’Internet. Une start-up (ou jeune pousse) est une entreprise à fort potentiel de croissance et qui fait la plupart du temps l’objet de levée de fonds. On parle également de startup parlant des entreprises en construction qui ne sont pas encore lancées sur le marché commercial mais sont en expérimentation. Logineo, Voolinks, et Isovision Mali  figurent parmi les Start-ups installées dans notre pays. Pour leur fonctionnement, ces entreprises utilisent largement Internet. Logineo est une société de services en ingénierie informatique fondée au Mali en 2010 et disposant d’une filiale au Maroc. L’entreprise qui a véritablement commencé ses activités en 2012 à Bamako est spécialisée dans le développement spécifique de logiciel, l’Intégration de solution, la conception de site web, le conseil et la formation d’entreprise en matière d’informatique générale, etc. La structure a été fondée par trois jeunes associés ayant effectués leurs études au Maroc et désirants apporté leur contribution au progrès et au développement de leur pays. Logineo, a expliqué l’un de ces co-fondateurs Cheick M. Tall, est composée de 15 d’employés dont des ingénieurs développeurs, et des techniciens. Notre Interlocuteur déplore la faible connectivité à Internet, problème majeur auquel est confronté leur société. «Depuis la création de notre structure on a fait le tour de tous les providers (fournisseurs) d’Internet de Bamako, mais jusqu’aujourd’hui on n’a pas trouvé de connexion satisfaisante. Les connexions sont soumises à des ruptures, le débit est très faible, le prix est élevé, il n’ y pas de suivi », a regretté, le jeune Tall. Pour lui, « le gouvernement prend des décisions qui vont dans le sens de l’amélioration de l’environnement évolutif au profit des start-ups, mais malheureusement pour une start-up, le plus important c’est l’accompagnement technique, commercial et financier et fiscal et communicationnel ». « Malheureusement ici au Mali, nous n’avons pas accès à ces accompagnements. Nous n’avons pas la possibilité d’avoir des crédits au niveau des institutions bancaires pour exécuter des contrats », pleure notre interlocuteur, pour qui, pour offrir un avenir radieux aux start-ups, l’Etat et les différents opérateurs doivent faire des efforts dans le sens de l’amélioration de l’accès de la population aux connexions Internet, à mieux structurer le milieu des affaires, à bannir la corruption et à faire confiance au secteur privé. Quant à Voolinks, c’est une agence de communication digitale, créée en 2013, dans le but de combler un vide dans le domaine du développement web spécifique et des solutions digitales dédiées aux entreprises. Le personnel de l’entreprise est composé de développeurs et techniciens web, ingénieurs multimédia, ingénieurs sécurité web, commerciaux et, marqueteurs qui exercent dans diverses activités au sein de la structure, a expliqué son directeur associé, Gabriel Alassane Traoré. Il offre des prestations dans la création et l’animation de sites web dynamique et adaptatif dans les secteurs du e-commerce, des vidéos, des formulaires, etc. Voolinks fait également la création de domaine et l’hébergement, le conseil, la stratégie e-marketing, les médias sociaux, le référencement, la campagne e-mailing, le développement d’applications mobiles et le webanalyse. Les autres prestations portent sur la formation en e-learning, bureautique, en administration web, l’Interactivité, le web évents et les solutions informatiques. « Le web reste encore un secteur méconnu ou mal compris au Mali.  Notre rôle est de sensibiliser les partenaires et clients éventuels aux bonnes pratiques et à l’utilité des services proposés. Le web est déjà incontournable, il faut maintenant qu’il soit intégré dans nos habitudes», estime notre interlocuteur. Le directeur associé de Voolinks affiche son optimisme sur les perspectives de développement de sa structure, qui s’est taillée une place au soleil sur des marchés hors du Mali notamment au Benin, en France, en Egypte, ou encore Belgique. INACCESSIBLITé AU crédit bancaire. « Notre action commerciale est basée sur une politique de marketing direct démarcher les clients et partenaires ainsi que sur une présence permanente sur les réseaux sociaux », a indiqué Traoré. Le développement des Start-ups passe par une bonne connexion à Internet. « Nous pouvons déployer des solutions fiables comme une vision conférence ou un web TV. Mais sans une connectivité suffisante, l’internaute qui en est l’utilisateur final pourrait ne pas pouvoir profiter pleinement des services proposés. Mais nous proposons déjà des solutions pour pallier ce genre de problèmes », a indiqué notre interlocuteur. Dans notre pays, les Start-ups n’ont pas accès au crédit bancaire au Mali. Cette situation les handicape dans l’exécution de certains marchés. Le secteur des « Start-ups » fait encore peur aux banquiers maliens. Mais nous les comprenons car des brebis galeuses existent dans notre milieu. Notre souhait est d’être une agence référence dans notre domaine au Mali et ailleurs. Mais aussi être un modèle de gestion et de réussite ». Un autre handicap pour le développement des Start-up est l’inadéquation de l’environnement juridique. «Les Start-ups sont aujourd’hui des sources de création d’emplois et d’une réelle valeur ajoutée pour l’économie locale», estime le patron de Voolinks. S’agissant de l’entreprise Isovision Mali, elle existe depuis 2012. Elle est spécialisée dans la fourniture de produits et l’installation dans le domaine du Broadcast radio et télévision. « Nous avons constaté que dans la plupart des pays africains que l’offre technologique était fournie par des étrangers qui venaient nous imposer des modèles technologiques. Nous avons créé notre entreprise pour être plus prêts de nos clients, comprendre leurs réalités sur le plan technique et financier et leur offrir des solutions technologiques adaptées à leur environnement », a expliqué le directeur général de « Isovision » Jean Louis Nzolly. La société est présente en France, au, Benin, en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Mauritanie. «Nous offrons des solutions technologiques dans les domaines des médias : télévision, radios, et journaux », a indiqué Jean Louis Nzolly. La structure emploie une dizaine de personnes dont des ingénieurs en Broadcast, des informaticiens, des programmeurs et des concepteurs d’applications. «Nous fonctionnons comme toute entreprise commerciale normale. Nous démarchons les partenaires pour leur proposer nos solutions tout en créant des besoins», a indiqué le patron de Isovision Mali. Il a expliqué qu’il utilise le système de transmission via Satellite et la connexion Internet avec les fournisseurs locaux. «Si l’Etat arrive à se mettre d’accord avec les banques, que celles-ci à leur tour, acceptent de risquer avec les jeunes, je pense que les start-ups pourront se développer», a expliqué Jean Louis Nzolly qui, déplore que le marché africain soit envahi par les groupes de médias étrangers. «A l’avenir nous devons prendre garde pour ne pas être des téléspectateurs. Car les autres pourront nous imposer ce qu’on doit écouter ou regarder », a averti notre interlocuteur. Pour un meilleur développement des start-ups et une promotion idoine des technologies de l’information et de la communication, nos trois interlocuteurs souhaitent que l’Etat, les banques et les partenaires au développement mettent en place des lignes de financements.

S. TANGARA

TRUCS ET ASTUCES

Redimensionner une image GIF animée – Tous les navigateurs Web Les images GIF animées sont sympathiques pour illustrer un message sur Internet ou à utiliser comme avatar d’un compte utilisateur. Mais il n’est évident de les manipuler si leurs tailles ne vous conviennent pas et vous risquez de perdre l’animation de l’image. Grâce au service en ligne gratuit EzGif, vous allez pouvoir facilement redimensionner une image GIF animée sans perdre votre animation.Rendez-vous sur le site http://ezgif.com/ Cliquez sur GIF Resize Tool. Cliquez sur le bouton Choisissez un fichier.Sélectionnez sur votre disque dur l’image GIF animée à recadrer et cliquez sur Ouvrir. Cliquez sur le bouton Upload. Les dimensions (width = largeur, height = hauteur) sont indiquées sous l’image. Spécifiez la taille souhaitée (en pixels) Pour garder les proportions de l’image, ne saisissez que la largeur ou la hauteur. Cliquez ensuite sur Resize it. Le résultat vous est présenté. Cliquez dessus avec le bouton droit de la souris et enregistrez l’image sur votre disque dur. Limiter ses pauses sur Internet – Tous les navigateurs Web Il vous arrive de vous octroyer une pause mais vous ne voyez pas le temps passer sur Internet ? Vous souhaitez améliorer votre productivité ? L’application gratuite Take a five va vous permettre d’ouvrir un onglet minuté. Vous pourrez accéder à n’importe quel site souhaité, mais une fois le minuteur arrivé à 0, l’onglet sera automatiquement fermé. Radical !Dans votre navigateur Web, rendez-vous à l’adresse http://www.takeafive.com/Choisissez la durée de vie de l’onglet. Vous pouvez utiliser un des trois boutons prédéfinis : 2, 5 ou 10 minutes. Vous pouvez aussi personnaliser la durée dans le champ Set Custom Time. Un nouvel onglet s’ouvre alors. Utilisez-le pour naviguer sur les pages de votre choix. Saisissez l’adresse de la page à visiter dans la barre d’adresse. L’onglet se fermera automatiquement et sans avertissement une fois le minuteur arrivé à 0. Ne fermez pas le premier onglet de Take a five qui contrôle le minuteur. Le temps restant est affiché dans l’onglet et sur la page.

source : Essor

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